Une suite encore plus forte
Fiche
Titre | Like a Dragon : Infinite Wealth | ||
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Éditeur | Sega | Développeur | Ryu Ga Gotoku Studio |
Plate-forme | PlayStation 4, PlayStation 5, Windows, Xbox One, Xbox Series X/S | Date de sortie | 26 / 01 / 2024 |
Joué sur | PlayStation 5 | Genre | Action, Aventure, Drame, Policier |
Critique
Le premier Like a Dragon a été un véritable coup de cœur. Du coup, dès que la suite est sortie, je me suis jeté dessus, tel un fan de Marvel devant un nouvel épisode de X-Men ’97.
Pour Like a Dragon : Infinite Wealth, le studio Ryu Ga Gotoku ne chamboule pas la formule. On reste sur du RPG à l’ancienne, le tout pour une longue (60 heures de jeu pour ma part) aventure dans l’univers des Yakuza. Néanmoins, ce n’est pas pour autant que le jeu est avare en nouveautés. Au contraire.
La force des mini-jeux
À commencer par les mini-jeux. C’était l’une des grandes forces de Like a Dragon. Pour Infinite Wealth, Ryu Ga Gotoku va en réutiliser certains, mais également innover en proposant des nouveaux. Mes préférés sont l’espèce de jeu de craft assorti à un simulateur de lieu de vacances, une parodie de Tinder et une autre de Pokémon. Je me suis R-É-G-A-L-É. En bonus, on peut toujours jouer à Virtua Fighter sur une borne d’arcade.
Au niveau des personnages jouables, le nombre a tout simplement doublé avec de nouveaux venus (dont un grand retour des anciens Yakuza). Chaque personnage a sa personnalité et ses coups spéciaux déjantés, donc c’est un régal de faire connaissance avec eux. Le tout avec ce second degré faisant le charme de la franchise. C’est également l’occasion de découvrir un nouveau lieu inattendu.
Par contre, là où j’ai été un peu déçu, c’est au niveau de l’histoire. J’ai trouvé qu’elle peinait à se renouveler par rapport à celle de son prédécesseur et surtout qu’elle tirait en longueur vers la fin. Heureusement que la présence de Kazuma Kiryu permettait d’amener un peu d’émotion via les liens de vie, sans oublier pas mal d’excellentes idées (le nouveau job de Ichiban, la nouvelle ville, …). En fait, ça démarre super bien en misant sur ces idées puis ça finit par rentrer dans le moule pour un final sans réelle saveur. Or il est très important de finir en fanfare.
De plus, je n’ai pas pris la même claque que sur le premier, dans le sens où il s’agit d’une suite améliorant la formule, mais ne la changeant pas. Le kif de la découverte totale est donc absente.
Par Christophe Menat regrettant un peu l’histoire.
Conclusion
Une suite reprenant la formule de son prédécesseur pour la sublimer avec l’ajout de mini-jeux géniaux et de personnages charismatiques. Malheureusement, l’histoire peine à suivre. Trop similaire à la précédente et avec une dernière partie convenue. |
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8/10 |