Un des meilleurs films de l’année
Fiche
Titre | Les Mitchell contre les machines | Titre VO | The Mitchells vs the Machines |
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Réalisateurs | Michael Rianda, Jeff Rowe | Scénaristes | Michael Rianda, Jeff Rowe |
Acteurs | Abbi Jacobson, Danny McBride, Maya Rudolph, Michael Rianda, Eric André, Olivia Colman | ||
Date de sortie | 30 / 04 / 2021 (Netflix) | Durée | 1h 53 |
Genre | Animation, Aventure, Comédie, Famille, Science fiction | Budget | 50 à 100 000 000 $ |
Leur road trip a été freiné par une apocalypse de robots. Le sort de l’humanité repose désormais sur eux : les Mitchell, la famille la plus excentrique du monde. |
Critique
Une chose est sûre. Si Les Mitchell contre les machines n’était pas sorti sur Netflix et si je n’avais pas un fils, je ne l’aurais probablement jamais vu. Comme le disait si bien ce beau gosse de Jack Slater, ça aurait été une « monumentale erreur ». Il faut dire que l’emballage autour du film d’animation de Sony racheté par Netflix ne me faisait pas spécialement envie. Si on omet évidemment la mention : Par les vrais humains derrière Spider-Man: New Generation et La grande aventure Lego.
La grande aventure loufoque
Dès le démarrage, le long-métrage de Michael Rianda et Jeff Rowe originellement intitulé Les Mitchell contre les machines puis renommé en Déconnectés avant de reprendre le titre Les Mitchell contre les machines quand le service de streaming au gros N a acheté le film met le paquet ! Visuellement, c’est du pur plaisir pour les rétines. On retrouve le style atypique de Spider-Man: New Generation sans LE truc que je n’aimais pas : ce petit lag. Ça m’était très désagréable en titillant sans cesse ce vieux réflexe de joueur PC : rentrer dans les paramètres de la machine pour diminuer la qualité de l’image afin de gagner en fluidité. Du coup, sans cette démangeaison, j’ai pu adhérer à fond. D’autant plus que le film du jour multiplie les bonnes inspirations visuelles. Bref, on est sur du très, très haut niveau. Un régal de chaque instant.
Du côté de l’histoire, on est sur une trame classique avec une famille sur le point de se briser donc le patriarche fait tout pour la ressouder. C’est le seul point non original. Tout le reste est un délire total allant piocher un peu partout pour un melting-pot absolument génial, que ce soit au niveau de la narration, de l’action ou de l’humour. Ça faisait très longtemps que je n’avais pas autant ri devant un film. Je n’ai donc pas été surpris en découvrant que Phil Lord et Christopher Miller étaient à la production.
Aussi cool pour les enfants que pour les parents
Ce qui force mon respect, c’est le nombre d’idées à la minute. L’équipe derrière Les Mitchell contre les machines est allée loin, mais loiiiiiin. Au-dessus du ciel. De la Lune. Voir carrément de Titan. Surtout, les deux niveaux de lecture indispensables pour chaque film familial, afin de rassembler enfants et adultes devant l’écran, fonctionnent à merveille. Les sans moustaches auront une aventure classique avec une amusante famille dysfonctionnelle, dont la mascotte incarnée par le chien est très drôle sans en faire des tonnes, devant se réunir afin de survivre à un soulèvement des machines. Le tout avec une jolie morale réussissant l’exploit à ne pas être lourdingue quant à l’utilisation des écrans. Tandis que ceux qui perdent leurs cheveux auront des tas de blagues second degré efficaces. Mention spéciale au running-gag avec la mère, Instagram et ses voisins.
Et encore, si ça s’arrêtait là. Les personnages sont tout autant impeccables. Certes, au premier abord, les héros arborent un look banal d’une famille américaine sans intérêt. Seulement leurs personnalités font toute la différence. Sans compter sur les personnages secondaires dont un méchant absolument génial et un mini-boss incroyablement mémorable. Pour couronner le tout, non seulement, je me suis bien marré, mais en plus, j’ai été ému. C’est tout con, très classique dans la construction, mais ça fait finement mouche comme sur un Pixar. Aussi, j’ai eu un énorme coup de cœur pour un personnage lors du climax. LA CLASSE ABSOLUE, je dis. Inutile de préciser qui c’est, ceux qui ont vu le film sacheront !
Par Christophe Menat épaté par les progrès du service animation de Sony.
Conclusion
Je ne m’attendais à rien. Par contre, cette fois-ci, je n’ai pas pu ressortir la réplique culte de Dewey, car j’ai pris une baffe dans la gueule, une manchette sur le larynx, un coup de coude pile-poil sur le plexus solaire et un swing droit dans le service trois-pièces. Les Mitchell contre les machines est un des meilleurs films d’animation que j’ai vus de ma vie. Drôle (je me suis marré du début jusqu’à la fin), fun (ce nombre d’idées à la minute est effrayant) et émouvant, il a vraiment tout pour lui. Sans hésiter, un de mes meilleurs films de cette année. |
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9/10 |