Critique : Legacy : la véritable histoire des LA Lakers

Décidément, 2022 a été une belle année pour les Los Angeles Lakers. Pas du côté sportif, ah ça, non. Mais du côté de la télévision. Ça a commencé avec HBO ayant offert au monde la superbe série chroniquée par l’ami Coolson (vivement la deuxième saison, d’ailleurs) avant de se poursuivre avec Hulu via une série documentaire de dix épisodes d’une heure environ. En plus, le truc est réalisé par Antoine Fuqua. On parle quand même du réalisateur du légendaire Training Day (2001), la trilogie Equalizer (non, tu ne t’es pas réveillé d’un coma, le troisième n’est pas encore sorti, c’est pour 2023) ou encore La Rage au ventre (2015). Bref, le docu sorti en août sur Hulu et il a fallu attendre jusqu’à la fin de l’année avant d’y avoir droit en France.

Tout était réuni pour un nouveau masterpiece après The Last Dance et ça n’a pas manqué. En plus, l’entreprise était ultra ambitieuse. C’est simple, on commence avec la prise aux pouvoir des Lakers par le docteur Buss en 1979 jusqu’au dernier titre des Lakers en 2020. Juste 40 ans d’histoire en dix épisodes. Zéro pression. Naturellement, au matage, le temps file à la vitesse éclair tant il se passe des trucs. Pas une miette à jeter.

40 ans d’histoire

Pour ma part, j’ai commencé à suivre la NBA avec Michael Jordan, donc je n’ai pas connu les années Showtime avec Kareem Abdul-Jabbar et Magic Johnson. Justement, j’avais fait leur connaissance au travers de la série HBO, Winning Time : The Rise of the Lakers Dynasty. C’était très amusant de faire une parallèle entre la série et les premiers épisodes de Legacy : la véritable histoire des LA Lakers. Évidemment, le docu moins approfondi et intime que la série HBO, car il y a un énorme laps de temps à couvrir, mais l’essentiel est là. On a même des détails supplémentaires. Par exemple, les enfants Buss en dehors de Jeanie sont éclipsés dans la série HBO.

Legacy : la véritable histoire des LA Lakers vise à approfondir les individus derrière les Lakers (la liste des célébrités interviewés file le tournis). Dès lors, les matchs passent à l’arrière-plan. On en a des résumés à l’arrache sans la tension qu’on pouvait avoir avec The Last Dance. C’est un point que j’ai regretté, mais finalement, ça ne m’a pas plus gêné que ça car l’histoire dans les coulisses est absolument passionnante. Par exemple, la scission légendaire entre Kobe et Shaq ou la lutte pour le pouvoir entre les enfants du docteur Buss. J’ai appris des tas de trucs sur cette franchise au point de me rendre compte que je ne la connaissais pas en fait. Pour couronner le tout, dans le lot, y a beaucoup de moments émouvants.