Fiche
Titre | La Nuit au musée: Le Secret des Pharaons |
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Réalisateur | Shawn Levy |
Scénaristes | David Guion, Michael Handelman |
Acteurs | Ben Stiller, Robin Williams, Owen Wilson, Steve Coogan, Ricky Gervais, Dan Stevens, Rebel Wilson, Skyler Gisondo, Rami Malek, Ben Kingsley, Hugh Jackman, Alice Eve |
Titre original | Night at the Museum: Secret of the Tomb | Date de sortie | 04 / 02 / 2015 |
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Pays | États-Unis | Budget | 127 000 000 $ |
Genre | Aventure, Comédie, Famille, Fantastique | Durée | 1h 37 |
Ben Stiller réendosse le rôle de Larry, le gardien de musée le plus survolté, dans le dernier volet de la saga La Nuit au Musée. Il quitte New York pour Londres où il va vivre sa plus grande aventure. Accompagné de ses amis le Président Roosevelt, Attila, le Romain Octavius, Jedediah et le pharaon Ahkmenrah, ainsi que de nouveaux personnages délirants, il va tenter de sauver la magie avant qu’elle ne disparaisse à tout jamais. |
Critique
Le premier épisode de la saga La Nuit au Musée était un film familial sans prétention, mais reposant sur une bonne idée qu’on a tous eus gamin en sortant du musée : et si les objets en exposition prenaient vie la nuit ?
Je n’ai pas eu l’occasion de voir le deuxième épisode, donc j’ai directement fait le grand saut vers ce dernier épisode de la trilogie. Rassurez-vous, si vous n’avez pas vu le deux, vous ne serez pas dépaysé : comme changement, j’ai juste constaté la présence de Derek, pardon Ricky Gervais. Et encore, il doit cumuler quinze minutes à l’écran.
Même formule, mais nouveau coin
Pour le reste, on fait dans le classique. Au lieu de rester aux States encore une fois, on déménage l’action à Londres, histoire de changer d’air (et de musée, donc de créatures). L’occasion pour découvrir le meilleur nouveau personnage : Lancelot du Lac. Il est incarné par Dan Stevens (Downton Abbey, d’ailleurs, faudrait que je la voie, cette série), le seul acteur du lot qui semble vraiment motivé par l’aventure. Ben Stiller n’a jamais été aussi mauvais que dans le film du jour (même si sa prestation en tant qu’homme préhistorique n’est pas à jeter). Le reste du casting, Roosevelt, l’indienne, Attila, ne font que suivre le mouvement sans jamais tenter de s’imposer. Dire qu’ils ne servent à rien ne serait pas très loin de la réalité. Le gamin (qui a bien grandi depuis le premier) ne sait pas vraiment jouer, donc je me contenterais de ne rien dire. Non, en fait, je serais franc, ce n’est pas une question de talent, mais de tronche. J’ai honte de l’avouer, mais je le trouvais tellement moche que je ne pouvais pas penser à autre chose que « mais qu’est-ce qu’il est moche, c’est quoi qui déconne avec son visage ? ». Mais chut… Ce n’est pas politiquement correct.
Avant d’attaquer au réalisateur, juste un petit mot pour Rebel Wilson. J’aime beaucoup l’actrice qui a un « je ne sais quoi » d’hypnotisant, mais dommage, elle est beaucoup trop rare à l’écran, alors que c’est justement elle qui aurait pu amener beaucoup de fraicheur à cette suite. Passons au réalisateur. Shawn Levy est toujours présent après avoir bouclé les deux épisodes précédents. S’il n’est pas vraiment un réalisateur de génie, j’ai toujours un peu d’affection pour lui grâce à son Real Steel. Dans La Nuit au musée: Le Secret des Pharaons, il se contente du strict minimum : faire plaisir aux enfants. Nos héritiers en prendront plein les mirettes avec une orgie d’effets spéciaux (même si les images de synthèse sont vraiment moches).
Les adieux de Robin Williams
Le truc qui m’a vraiment ennuyé sur cette suite, c’est que je n’ai pas rigolé une seule fois. Même pas sur le caméo inattendu lors du climax. Il faut dire que la plupart des blagues prêtent juste à sourire. Néanmoins, l’ensemble se regarde sans trop déplaisir : ça ne dure qu’une heure et demie, après tout. Et puis bon, difficile de ne pas être un peu ému avec la fin où Robin Williams, via son personnage, fait pratiquement ses adieux au public. C’est la scène que je retiendrais du dernier épisode de la trilogie La Nuit au Musée. Ah oui, j’ai failli oublier, il y a aussi un passage sympa où le trio Larry, Lancelot et Roosevelt se retrouvent coincés dans Relativité, la lithographie de M.C. Escher. Le genre de truc qui fait mal au crâne quand on essaie de comprendre comment c’est foutu.
Par Christophe Menat, le .
Conclusion
Un nouvel épisode pas vraiment utile pour la saga La Nuit au Musée où on se contente de refaire la même sauce en changeant quelques ingrédients, malheureusement, cette fois-ci, les acteurs, mis à part les nouveaux, ne semblent pas vraiment impliqués.
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4/10 |