Ip Man en Amérique
Fiche
Titre | Ip Man 4 : Le dernier combat | Titre VO | Yip Man 4 |
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Réalisateur | Wilson Yip | Scénaristes | Tai-lee Chan, Hiroshi Fukazawa, Lai-Yin Leung, Edmond Wong |
Acteurs | Donnie Yen, Scott Adkins, Danny Kwok-Kwan Chan, Vanness Wu | ||
Date de sortie | 29 / 07 / 2020 | Durée | 1h 47 |
Genre | Action, Biographie, Drame, Histoire | Budget | 52 000 000 $ |
Dans le dernier opus de la saga mythique, Ip Man se rend aux États-Unis à la demande de Bruce Lee afin d’apaiser les tensions entre les maîtres locaux du Kung-fu et son protégé. Il se retrouve très vite impliqué dans un différend raciste entre les forces armées locales et une école d’arts martiaux chinoise établie dans le quartier de Chinatown à San Francisco. |
Critique
Cette fois-ci, c’est la der des ders. La conclusion de la saga. L’Avengers: Endgame d’Ip Man.
Pour l’occasion, après avoir affronté le terrifiant Iron Mike, le maître de Bruce Lee va voyager jusqu’à son pays afin d’y trouver une école pour son fils. Il en profitera pour découvrir la destinée des immigrés chinois.
Shoot d’endorphines
On ne change pas une formule qui gagne. Encore une fois, il est question de racisme et d’injustice. Deux maux que maître Ip va se charger de régler grâce à sa vertigineuse connaissance du Kung-Fu.
Vu que c’est le dernier épisode, on en profite également pour faire une boucle avec le premier via une opposition du style Karaté, incarné par le génialement détestable Barton Geddes (Scott Adkins qui, visiblement, prend beaucoup de plaisir à jouer l’enculé), et Kung-fu.
Malgré une recette maintes fois déjà vue, ça a quand même marché chez moi. Faut dire que le coup du méchant qui ratatine les compagnons du héros en mode « brute », ça attise les flammes internes de l’injustice jusqu’à qu’elles fassent pâlir celles de l’enfer. Du coup, quand le héros remet la brute à sa place via la technique ancestrale de la bagarre, ça libère des endorphines proches de celle de l’orgasme. Et un beau, en plus.
Il était une fois en Sino-Amérique
Le changement d’environnement pour Ip Man 4 est un énorme point positif. Il permet l’apport d’une nouveauté par rapport aux précédents et de découvrir une Amérique rarement montrée au cinéma. L’Amérique des Sino-Américains. En plus de ça, Bruce Lee a son moment de gloire et il y a une adolescente plutôt amusante.
Reste le dernier point critique : les combats. Bon, malheureusement, ce n’est pas la folie. Ça reste efficace grâce à des beaux duels, mais on est bien loin des sommets du genre. Après, il faut aussi prendre en compte l’âge des personnages et, par extension, des acteurs. La réalisation est également assez sommaire, malgré une jolie introduction. Elle a tout de même le mérite de rendre les combats lisibles… pour les vieux pas habitués aux montages rapides et à la steadicam. Ça va, je trolle… Ou pas…
Par Christophe Menat satisfait par cet adieu.
Conclusion
Pour son Endgame, Ip Man part en voyage aux États-Unis pour lutter à nouveau contre le racisme et l’injustice grâce à sa maîtrise du Kung-Fu. Formule classique, mais toujours efficace. |
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7/10 |