Fiche
Titre |
Helix
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Créateur | Cameron Porsandeh |
Acteurs | Billy Campbell, Hiroyuki Sanada, Kyra Zagorsky, Jordan Hayes, Mark Ghanimé |
Titre original | – | Saison | 1 |
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Pays | États-Unis | Nombre d’épisodes | 13 |
Genre | Science fiction, Thriller | Format | 42 mn |
Diffusion d’origine | 10 janvier 2014 | Chaîne | Syfy |
Une équipe de scientifiques enquête sur une redoutable maladie dans un centre de recherche en Arctique. La survie de l’humanité est entre leurs mains… |
Critique
Tout le monde parle d’Helix comme étant le nouveau bébé de Ronald D. Moore (créateur de Battlestar Galactica), mais ce n’est pas le cas, ce dernier n’étant crédité qu’en tant que producteur exécutif. Le véritable créateur est Cameron Porsandeh. Néanmoins, vu que le mec est à son premier coup d’essai avec la série du jour, on comprend pourquoi il n’y a vraiment eu de gros démentis de la part de Syfy. Ben ouais, parce que bon, afficher : « La nouvelle série par le créateur de Battlestar Galactica », ça pète bien (en plus, ce n’est pas vraiment un mensonge). La preuve, je suis tombé dans le piège.
En toute franchise, pendant longtemps, je me suis demandé si cette série était bien signée de la main de Ronald D. Moore, parce que même si je n’ai jamais vu Battlestar Galactica (I know, shame on me), je sais que la série est considérée comme culte. Du coup, quand je me suis tapé cette série qui cumule les défauts, je me suis demandé si le reste du monde (ou plutôt le reste des geeks) avait bien la tête sur les épaules au moment de regarder Battlestar Galactica. Puis, j’ai fini par dénicher sur le net que non, Ronald D. Moore n’est pas le créateur d’Helix, il n’en a même pas écrit une seule ligne du scénario, probablement trop occupé par les adaptations en série d’Underworld et Outlander.
Le plus gros point faible d’Helix, ce sont ses acteurs qui semblent débarquer d’un soap-opera comme Les Feux de l’Amour (immortelle, la série est désormais âgée de 41 ans !). Le niveau de jeu est très faible, même Hiroyuki Sanada. Le pire du pire, c’est probablement les intrigues amoureuses qui n’ont rien à envier non plus aux soaps. Du coup, une fois la surprise du premier épisode passée avec la découverte d’une nouvelle race d’infectés (pas franchement originale au bout du compte), je me suis demandée (et plus d’une fois) s’il ne fallait pas mieux que j’arrête les dégâts sur mon cerveau en abandonnant la série.
Helix, ou comment faire une adaptation de jeu vidéo sans en payer les droits.
Mais bon, j’ai du mal à lâcher, je suis comme ça. Quand je commence un truc, il faut que je finisse. Et en même temps, ce n’est peut-être pas plus mal que ça, parce qu’Helix s’améliore dans ses derniers épisodes en faisant du gros n’importe quoi qui m’a fait hurler en mon plus fort intérieur : Resident Eviiiiiiiiiil (*avec la voix du mec quand on démarrait le jeu) – Ilaria is Umbrella. Malheureusement, c’est bien plus proche des films de Paul W. S. Anderson que des jeux vidéo. Mais bon, on s’en fout, au moins, on s’amuse un peu à défaut d’être conquis.
Dommage surtout au vu de l’idée de départ pas si mauvaise avec une base en plein désert arctique (style The Thing) permettant d’accentuer la tension de se retrouver tout seul avec des infectés sans échappatoire. Malheureusement, les incohérences sont très nombreuses. On nous annonce que la base abrite 140 employés. Eh bien, on voit rarement plus de vingt personnes à l’écran (et encore, c’est exceptionnel). La plupart du temps, les mecs se baladent à cinq ou à six, grand max. Surtout les enjeux tournent très vite en rond. Quant aux infectés, ils ont un look bizarre et se reproduisent de manière un peu atypique (ils vous font une grosse galoche), mais au bout d’un moment (quelques épisodes à peine), les scénaristes ne savent déjà plus quoi en faire… Heureusement, la société Ilaria envoie ses soldats, histoire de foutre le boxon (et nous faire plaisir). Vis-à-vis des effets spéciaux, je n’en parle même pas. Heureusement, l’équipe de la série a la présence d’esprit de les limiter au bout de quelques épisodes.
Par Christophe Menat, le .
Conclusion
Une série très décevante quand on voit le buzz autour. Évidemment, à citer Battlestar Galactica, le retour de bâton fait mal. J’ai voulu abandonner la série, mais je me suis accroché et je me suis bien amusé sur les derniers épisodes au point que je ne sais plus si je vais continuer ou pas. De toute façon, la saison 2 sera diffusée début 2015, donc j’ai le temps de voir venir. |
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+ | – Idée de départ – Le grand n’importe quoi des derniers épisodes – Posters |
– | – Acteurs jouant comme des pieds – Infectés pas vraiment originaux – Énorme creux durant 6/7 épisodes, soit la moitié de la saison |
4/10 |