Critique : Hawkeye – E5 « Le Ronin »

Bon, Spider-Man : No Way Home, c’était bien sympa mais hier, il y avait aussi le nouvel épisode de ma série coup de cœur. J’ai nommé Hawkeye. Ah mais j’suis con, c’est dit dans le titre de la critique, je n’avais pas besoin de le préciser. Bref, allons-y.

When I was a boy…

Je suis obligé de commencer par la fin de l’épisode. C’est amusant de constater… Merde… Je dois le dire ou pas ? Bon, je le fais un peu sous couverture. C’est amusant de constater qu’en France, le même jour, on a eu droit au retour du Caïd et *biiiip*. L’acteur, Vincent D’Onofrio, l’a même confirmé via un tweet.

Cette image présente à la fin du générique animée est superbe.

Quant à la photo envoyée sur le téléphone de Kate, si la qualité est discutable, il faut avouer qu’elle envoie du rêve. Le retour d’un des meilleurs personnages des séries Marvel de Netflix. D’Onofrio avait tellement marqué dans le rôle qu’il aurait été difficile d’imaginer quelqu’un d’autre. Marvel Studios frappe un gros coup en faisant revenir les personnages légendaires avec leurs acteurs. Déjà que J. Jonah Jameson…

En faisant un arrêt sur image sur cette photo, j’ai pu observer que le Caïd portait sa canne iconique. Je ne me rappelle plus s’il le faisait dans la trilogie Daredevil (2015 – 2018) sur Netflix. Mais je ne crois pas. Quoiqu’il en soit, il a bien repris son magnifique costume. Très hâte d’en voir plus dans l’épisode de la semaine prochaine.

La nouvelle Black Widow

Avec un tel titre, je m’attendais bien à ce que la série nous fasse un flash-back mais pour Ronin, certainement pas pour Yelena Belova. Adorant le personnage, je n’allais pas bouder mon plaisir et j’ai fini par constater qu’il s’agissait du chaînon manquant entre le film Black Widow (2021) et les événements d’Avengers : Endgame (2019). Un chaînon expliquant alors la détresse de Natasha Romanoff au début d’Endgame. En effet, elle avait perdu une sœur qu’elle venait tout juste de retrouver.

En passant, l’effet du snap est toujours aussi badass. On y avait eu droit avec Monica Rambeau dans WandaVision (2021). Ici, c’est moins marquant car pas nouveau, mais l’effet est cool. Excellente idée de faire disparaitre puis revenir Yelena en suivant un simple mouvement. Sans oublier, l’appartement qui évolue comme si on était dans un Silent Hill, sans l’effet macabre à la fin.

Florence Pugh est encore au top par la suite, avec un nouveau look un peu déstabilisant mais lui allant comme un gant. Soulignons aussi le « repas » pour le moins cocasse entre Kate Bishop et Yelena (encore un autre après celui du film). L’actrice est délicieuse avec son accent.

Le truc que j’ai adoré, c’est de me rendre qu’elle faisait flipper. Je me suis senti à la place de Kate. Une Kate se rendant compte qu’elle joue désormais dans la cour des grands. Face à un assassin confirmé, fini, le temps de la rigolade. Le rire magique quand Kate dit : « Heureusement que je vous ai pas tuée. ». Je ne m’en suis pas remis.

On notera également une subtile référence à Spider-Man : No Way Home via la nouvelle statue de la Liberté. Tandis qu’à l’inverse, le nouveau Spider-Man fait référence à Rogers, la comédie musicale.

La vengeance n’est pas un plat qui se mange froid

Ce repas permet de faire une nouvelle liaison avec le film Black Widow outre la mention du papa. Plus précisément, sa scène post-générique. On pouvait se demander pourquoi Yelena est-elle persuadée que Clint a tué sa sœur. La discussion qu’elle a avec Kate permet d’illustrer son point de vue. Elle a découvert tous les agissements de Clint Barton en Ronin. Le sillage de sang qu’il a laissé. Aveuglée par la rage, Yelena cherche une cible pour venger sa sœur. Le Ronin est un profil parfait.

Elle rejoint le clan de Maya Lopez. Par contre, pour la sourde, le Ronin a bien tué son père. Mais qui a donné l’ordre ? Car, comme le dit Clint, il n’est qu’une arme. Celui qui tient l’arme est bien plus coupable que l’outil. Deux individus avides de vengeance, une même cible. Mention spéciale à la discussion entre Maya et Clint, à base de lecture labiale et langue des signes. Ça me fait drôle de voir Jeremy Renner esquisser quelques signes.

« Tout ça pour un caillou orange. »

Du côté de Clint Barton, je suis épaté par la capacité de Jeremy Renner à m’émouvoir à chaque fois. Une première fois face au mémorial de la bataille de New-York où l’archer rend hommage à sa meilleure amie. Une deuxième fois lors que Kate Bishop mentionne la sœur de Natasha. Le fait que Clint connaisse son prénom prouve que Natasha lui en avait parlé. Quoiqu’il en soit, les retrouvailles de la semaine prochaine s’annoncent explosives et, j’espère, émouvante.

Du côté de Kate Bishop, Hailee Steinfled est toujours aussi délicieuse (j’espère que je ne passe pas pour un gros pervers en employant un tel adjectif). La conversation avec sa mère approfondit le personnage, tandis que le réveil démontre toute sa détermination. La scène des appels qui suit est vraiment marrante. Surtout avec la chute de la boîte vocale remplie.

Mention spéciale au gang des Survêts citant La famille Tenenbaum (2001) avec la présence de Mobius et Les Soprano (1999 – 2007). Le coup de la flèche avec la tronche ahurie du gars est fendard.