Oki-doki…
Fiche
Titre | Fallout | Titre VO | – |
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Créateurs | Geneva Robertson-Dworet, Graham Wagner | ||
Acteurs | Ella Purnell, Aaron Moten, Walton Goggins, Moises Arias, Kyle MacLachlan | ||
Saison | 1 | Nombre d’épisodes | 8 |
Date de sortie | 10 / 04 / 2024 | Durée | 45 à 74 mn |
Genre | Action, Aventure, Drame, Guerre, Science-fiction | Chaîne | Prime Video |
Deux cents ans après l’apocalypse, les pacifiques habitants de luxueux abris antiatomiques sont contraints de retourner dans le monde incroyablement complexe, joyeusement étrange et extrêmement violent qui les attend à la surface.
Critique
Quelle époque bénie pour les joueurs de jeux vidéo avec toutes ces adaptations réussies, malgré quelques ratés comme Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City (2021). Pourtant, on est parti de loin vu ce à quoi on avait eu droit dans les années 1990/2000. Mention spéciale aux films d’Uwe Boll.
Mais il semblerait qu’avec le format série, les adaptations de jeux vidéo se portent bien mieux. En même temps, vu la durée des jeux, seul ce format semble capable d’offrir une expérience similaire.
Captain Office à la barre
Bref, on parle cette fois-ci de l’adaptation de la franchise de jeux vidéo de rôle créée par Black Isle Studios et dont le premier opus est sorti en 1997 (ce qui ne rajeunit personne). La particularité de cette adaptation est qu’on ne peut pas parler d’adaptation, en effet la série se déroule dans la même continuité que les jeux, en offrant une histoire originale.
À la barre, on retrouve Geneva Robertson-Dworet, scénariste ayant œuvré sur Tomb Raider (2018) et Captain Marvel (2019), avec un Graham Wagner plus habitué aux séries puisqu’il a écrit pour The Office et Silicon Valley. Le duo fait des étincelles car chacun apporte sa pierre à l’édifice : la première pour sa connaissance des femmes fortes et de l’action, le second pour l’humour grinçant. Le tout combiné avec un Jonathan Nolan qu’on ne présente plus à la réalisation des trois premiers épisodes.
Ce trio a permis de poser les bases d’une adaptation très réussie sur toutes les formes (pas tout à fait, en fait, certains décors ne m’ont pas convaincu), et cela commence dès le premier épisode où l’on reconnaît aisément l’univers imaginé par Tim Cain, avec de nombreux clins d’œil et surtout une fidélité faisant vraiment plaisir. Finalement, c’est tout con, mais si le succès d’une adaptation était de respecter le matériau d’origine ? Il faut arrêter de vouloir adapter à sa sauce. Bref, à méditer.
Trois héros (très différents) entrent dans les Terres Désolées
Pour parler d’un autre trio, il y a celui des héros de l’histoire. Encore une fois, une idée de génie se cache derrière. Avec Lucy MacLean (géniale Ella Purnell), Maximus (Aaron Moten) et La Goule (Walton Goggins continuant à faire son caméléon, chaque prestation ne ressemble jamais aux précédentes), on peut distinguer un modèle faisant référence aux jeux vidéo : la manière d’agir. De façon bienveillante, neutre ou chaotique. Chaque héros s’identifie à un modèle et cela donne naissance à des scènes cocasses, souvent drôles, mais de façon grinçante. Dès lors, on retrouve l’humour potache des jeux vidéo.
Chaque épisode se dévore sans déplaisir au gré des péripéties des héros dans les Terres Désolées. Encore une fois, les showrunners ont été malins en ajoutant deux intrigues qui permettent d’enrichir l’univers. L’une avec le frère de Lucy (offrant la possibilité de découvrir la vie dans un Abri – dédicace au jeu Fallout Shelter) et l’autre avec Cooper Howard revenant aux origines de tout ce bordel. J’ai adoré ces deux intrigues, car elles enrichissent sensiblement le lore.
Par Christophe Menat ayant hâte de découvrir New Vegas.
Conclusion
Après The Last of Us, les jeux vidéo ont une nouvelle adaptation très réussie en la personne de Fallout. Sauf qu’il ne s’agit pas d’une adaptation à proprement parler, étant donné que la série se déroule dans la même continuité que les jeux. Quoi qu’il en soit, c’est un incontournable doté d’un humour noir génial et grinçant. |
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9/10 |