Critique : Encanto, la fantastique famille Madrigal

À l’origine, je n’avais pas prévu de voir le nouveau Disney hivernal, mais soudain l’illumination. Mon fils a 4 ans et demi, il est désormais en âge d’aller au cinéma. Et si… ? Non, je ne vais pas lui montrer la série de Marvel Studios, mais carrément lui proposer de s’enfermer pour la première fois de sa vie dans une salle obscure. Attends, je vérifie quand même la moyenne IMDb, ce serait con de l’emmener voir un film pourri pour sa première fois. Quand même, la mienne, c’était avec Jurassic Park (1993)…

Disneyment efficace

Naturellement, Encanto, la fantastique famille Madrigal n’est pas au niveau du film de Steven Spielberg. En même temps, un chef d’œuvre comme ça, il n’y en a qu’une dizaine dans l’histoire du cinéma. Néanmoins, il propose un divertissement très efficace de tout ce qui fait la magie des films d’animation Disney.

J’ai été très agréablement surpris par deux choses. D’un, les chansons. On est devant un Disney qui entrecoupe son histoire de petits clips très réussis. Normalement, ce n’est pas trop ma tasse de thé, mais les paroles sont très amusantes. Mention spéciale à « Ne parlons pas de Bruno ».

Surtout, ces clips permettent à la réalisation de partir dans des délires visuels absolument délicieux. Ce qui m’a éclaté, c’est de voir les personnages faire de véritables chorégraphies de danse. À ce jeu, la chanson de Luisa « Sous les apparences » m’a ravi. Luisa qui est d’ailleurs le personnage préféré de mon fils.

Montrez-moi ces grains de sable

La deuxième chose concerne la qualité technique. Je passe sur la beauté du film, pour me concentrer sur les animations. Elles sont splendides. C’est un véritable régal de voir les personnages, et la maison, bouger. Surtout, il y a cet aspect cartoon sympathique. Toujours au niveau technique, j’ai été bluffé par la qualité du sable. Un moment, Mirabel, l’héroïne, tombe dans du sable et on peut voir des grains rester accrocher sur sa peau et ses cheveux. C’était criant de réalisme.

Pour le reste, Encanto coche toutes les cases du Disney moderne. On rit, on s’émeut et on s’attache aux personnages tout en étant ébloui par la direction artistique. Cette fois-ci, elle s’est inspirée de la Colombie. J’adore cet aspect des Disney modernes nous invitant à découvrir d’autres cultures.

Bref, le fiston a été ravi et m’a déjà demandé si c’était possible d’aller au cinéma tous les jours. Je lui réponds que ce n’est pas possible, car il y a école. Il m’a scié avec un « Je vais à l’école la journée, tu vas me chercher et on va au cinéma. ». C’est bon signe pour moi 🙂