Fiche
Titre | Dark Skies |
---|---|
Réalisateur | Scott Charles Stewart |
Scénariste | Scott Charles Stewart |
Acteurs | Keri Russell, Josh Hamilton, Dakota Goyo, Kadan Rockett, J.K. Simmons |
Titre original | – | Date de sortie | 26 juin 2013 |
---|---|---|---|
Pays | Etats-Unis | Budget | – |
Genre | Épouvante, Horreur, Science fiction, Thriller | Durée | 1h37 |
Dans une banlieue paisible, la famille Barrett voit soudainement sa vie basculer suite à des évènements étranges qui, chaque nuit, viennent troubler la tranquillité de sa maison. Lorsque leur fils cadet évoque un mystérieux « Ogre des sables » lui rendant visite le soir, le quotidien de Daniel et Lacy Barrett tourne alors au cauchemar : ils deviennent victimes d’inquiétants trous de mémoires, et de soudaines pertes de contrôle de leur corps. Ne trouvant aucun soutien autour d’eux, ils se retrouvent impuissants pour affronter ce qui va se révéler être une force extra-terrestre cherchant à s’emparer de leurs enfants… |
Critique
Après un Priest moyen, le réalisateur Scott Charles Stewart, qui s’est illustré dans le domaine des effets spéciaux pour Mars Attack!, Sin City et Iron Man, rempile pour un film de SF où les aliens ne sont pas gentils comme E.T..
Avec Dark Skies, le truc sympa, c’est de retrouver Dakota Goyo, le gamin qui se prenait d’affection pour un robot dans Real Steel. Avec quelques centimètres en plus au niveau de la taille, des cheveux et, espérons pour lui, de la quéquette, il joue cette fois-ci un rôle plus ingrat: celui du petit con qui fait une crise d’adolescence. On le préférait tout de même dans Real Steel. Ah, le charme de l’enfance qui se transforme en pus d’acné.
« Avec Dark Skies, le truc sympa, c’est de retrouver Dakota Goyo, le gamin qui se prenait d’affection pour un robot dans Real Steel. »
Pour jouer la maman, on retrouve Keri Russell qu’on avait un peu perdu de vue. Autant le dire tout de suite, dans l’ensemble le niveau des acteurs est moyen, n’arrivant que moyennement à convaincre et pire même, ne suscitant jamais l’empathie du spectateur à l’inverse de l’excellent Mama, home invasion dans le même style. Le pire, c’est tout de même le père qui représente le type de personnage mou auquel on se détache très rapidement, heureusement les dernières scènes lui permettent de remonter un peu dans l’estime du spectateur (le mal est malheureusement déjà fait).
A part ça, le film sert la soupe populaire du home invasion par les cousins de celui qui proclamait « E.T téléphone maison », appelés ici les Gris, ponctuée de bonnes (mais rares) séquences de flippe et de jump scares. D’autres sont plutôt douteuses notamment quand les héros jouent les possédés. On hésite alors entre le rire et l’inquiétude mais pour ma copine, peu habituée aux films du genre, c’était clairement de la flippe (ma main peut en témoigner).
« Le film sert la soupe populaire du home invasion par les cousins d'[E.T.] ponctuée par quelques bonnes (mais rares) séquences de flippe. »
Le look des étrangers est très épuré mais fonctionne, tout comme l’impressionnante séquence des oiseaux qui se jettent contre la maison. A part ça, pas grand-chose à signaler hormis une balade en vélo hilarante de la part du personnage de Dakota Goyo après avoir embrassé une fille pour la première fois et la scène obligatoire des explications, offerte ici par l’inoubliable J.K. Simmons (le nazi de la série culte Oz et J. Jonah Jameson, le directeur du Bugle, pour le reste de la planète dans l’ancienne saga Spider-Man), bizarrement convaincant.
Conclusion
Home invasion tout à fait classique n’offrant rien d’original ou d’enthousiasmant mais mérite tout de même un petit visionnage. |
|||
+ | – home invasion efficace | – | – rien de novateur |
5/10 |