Critique : Creature Commandos – Saison 1

Si j’avais trouvé les deux premiers épisodes de Creature Commandos plutôt sympathiques (lire ma critique) malgré une animation basique (même si, après avoir vu Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim, je la trouve tout de suite nettement plus sympathique), quel est mon avis à la fin de cette première saison, donc après sept épisodes ?

Pour ma part, j’ai davantage apprécié les épisodes suivants. Cela a commencé directement avec l’épisode 3, Vive l’homme de fer, consacré à G.I. Robot. J’ai alors compris la formule que James Gunn appliquera à tous les épisodes suivants : revenir sur le passé du monstre de l’épisode afin de l’humaniser, en invoquant des événements (vraiment) tragiques et donc de les rendre attachants. J’appelle ça la formule Rocket <3 .

C’est juste dommage de ne pas avoir de véritables enculés, même si Frankenstein est pas mal à ce jeu. Néanmoins, c’est efficace et ça rend l’équipe attachante au point que j’ai très envie de les voir en live (je croise les doigts pour que cela se fasse).

Se décharger avant le grand S

Tout le long, il y a toujours cet humour sale gosse dont James Gunn est extrêmement friand et des sympathiques petits passages gores (même si on sent parfois que c’est un peu forcé pour le fun – certains meurtres sont gratuits), tandis que certains moments sont durs (après les animaux, c’est au tour des enfants de prendre cher, alors que généralement, cela n’est jamais montré au cinéma).

Je me demande si James Gunn n’a pas déchargé tout son amour pour le gore et l’humour borderline dans Creature Commandos car il devra se censurer pour Superman (je compte sur Guy Gardner pour nous balancer quelques moments comiques). En tout cas, c’est un excellent exutoire.

Quant à l’intrigue servant de fil conducteur, elle n’a pas grand intérêt : le cœur de la série étant bien ses monstres… et l’apparition d’un certain homme obsédé par les chauves-souris.