Critique : Comedy Class – Saison 2

J’avais beaucoup aimé la première saison de Comedy Class, même si j’avais deux reproches à lui faire. Le premier, c’est un montage qui coupait bien trop les sketchs des candidats. Le second, c’est le choix du vainqueur. Pour moi, ce n’était pas le meilleur qui a gagné.

La bonne nouvelle, c’est que pour cette deuxième saison, la production semble avoir écouté les critiques et revu la formule. Cette fois-ci, on a une construction claire et concise en cinq étapes, avec 12 candidats déjà sélectionnés (ce qui évite une phase de casting un peu fastidieuse). Après une présentation de 60 secondes, on enchaîne avec la carte blanche, l’absurde, l’humour noir, le roast, puis la finale. En chemin, des soldats de l’humour tombent au combat, micro à la main.

Rires, roasts et rattrapage réussi

Si certains sketchs semblent encore un peu coupés, j’ai tout de même l’impression que le montage laisse plus de temps. Quitte à montrer des moments cringe où l’humoriste se plante. Et franchement, c’est une bonne chose : ça permet de mieux cerner leur personnalité, et voir un humoriste repartir au combat après un tel échec, ça force le respect.

Le niveau est clairement plus élevé cette saison, avec beaucoup de comédiens qui ont déjà un vrai univers et du style. Résultat, contrairement à la première saison, j’étais incapable de choisir un vainqueur lors de la finale. Mais celui qui a été retenu le mérite, sans hésitation.

Qui dit niveau plus élevé, dit forcément plus de rires. Et ça, ça fait plaisir. Ma partie préférée de cette saison est, de loin, le roast. Des barres, vraiment. Petit regret quand même : dommage qu’un des finalistes ait abandonné avant la fin… J’espère que ce n’était rien de grave.

N’oublions pas non plus les hôtes, Éric & Ramzy, toujours aussi bons dans ce rôle, épaulés par des invités sympas. Mention spéciale à ma chouchoute, Laura Felpin, tandis que Valérie Lemercier aura brillamment grillé le faux rire d’Éric, à chaque fois lancé pour tenter de sauver un humoriste en pleine galère.