Critique : Clarkson à la ferme – Saison 3

Après deux saisons de haute volée où Jeremy Clarkson se démenait comme il le pouvait pour faire tourner sa ferme avec ses idées qu’il qualifie lui-même de brillantes, tout en luttant contre les animaux, la météo, le conseil et sa maladresse, je peux dire qu’une nouvelle saison de Clarkson à la ferme est désormais un « je te fous en premier dans ma watch-list, en doublant tout le monde, même ceux qui attendent depuis des mois ».

Pour cette saison, les deux passages les plus mémorables sont clairement les cochons et les pénis de l’espace. J’aime bien parler des pénis de l’espace, car c’est une expression made in Clarkson qui m’a marqué. Quoi qu’il en soit, avant de lancer cette saison, je craignais que la série tourne un peu en rond au bout de trois années, mais il n’en est rien. Le présentateur de The Grand Tour arrive toujours à trouver des idées (brillantes) pour capter mon attention comme cette compétition entre lui et Kaleb.

Pour les cochons, je peux le dire sans hésiter que c’est le passage qui m’a le plus ému. Figurez-vous, j’étais dans le métro en train de le regarder tranquillement et je ne pouvais pas m’empêcher de pleurer. Vous aviez des gens qui me lançaient des regards en loucedé, se demandant ce que je pouvais bien regarder.

Quant aux pénis de l’espace, c’est le genre de trucs improbables digne de l’humour de Clarkson. D’ailleurs, à ce jeu, la série est toujours aussi drôle grâce à son quintette, Jeremy, Kaleb, Lisa, Charlie et Gerald, avec ses gags récurrents, ses chamailleries, ses malentendus et ses bêtises. On a même droit à une (petite) déclaration d’amour de Kaleb envers Jeremy. Sans oublier, le coup aux couilles de Clarkson par une chèvre.