Fiche
Titre | Cendrillon |
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Réalisateur | Kenneth Branagh |
Scénariste | Chris Weitz |
Acteurs | Lily James, Cate Blanchett, Richard Madden, Helena Bonham Carter, Stellan Skarsgård, Nonso Anozie |
Titre original | Cinderella | Date de sortie | 25 / 03 / 2015 |
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Pays | États-Unis | Budget | 95 000 000 $ |
Genre | Drame, Famille, Fantastique, Romance | Durée | 1h 44 |
Le père d’Ella, un marchand, s’est remarié après la mort tragique de la mère de la jeune fille. Pour l’amour de son père, Ella accueille à bras ouverts sa nouvelle belle-mère et les filles de celle-ci, Anastasie et Javotte. Mais lorsque le père d’Ella meurt à son tour, la jeune fille se retrouve à la merci de sa nouvelle famille, jalouse et cruelle. Les trois méchantes femmes font d’elle leur servante, et la surnomment avec mépris Cendrillon parce qu’elle est toujours couverte de cendres. Pourtant, malgré la cruauté dont elle est victime, Ella est déterminée à respecter la promesse faite à sa mère avant de mourir : elle sera courageuse et bonne. Elle ne se laissera aller ni au désespoir, ni au mépris envers ceux qui la maltraitent. Un jour, Ella rencontre un beau jeune homme dans la forêt. Ignorant qu’il s’agit d’un prince, elle le croit employé au palais. Ella a le sentiment d’avoir trouvé l’âme soeur. Une lueur d’espoir brûle dans son coeur, car toutes les jeunes filles du pays ont été invitées à assister à un bal au palais. Espérant y rencontrer à nouveau le charmant Kit, Ella attend avec impatience de se rendre à la fête. Hélas, sa belle-mère lui défend d’y assister et réduit sa robe en pièces… Pendant ce temps, le Grand Duc complote avec la méchante belle-mère pour empêcher le Prince de retrouver celle qu’il aime… Heureusement, comme dans tout bon conte de fées, la chance finira par sourire à Ella : une vieille mendiante fait son apparition, et à l’aide d’une citrouille et de quelques souris, elle va changer le destin de la jeune fille… |
Critique
Après la bonne surprise provoquée par Maléfique, relecture intelligente du mythe de La Belle au bois dormant où ce n’était plus la Belle, l’héroïne, mais la méchante Maléfique, j’étais curieux de découvrir ce nouveau Cendrillon.
Finalement, déception, il ne s’agit que d’une nouvelle adaptation classique du conte de Charles Perrault, ou devrais-je dire plutôt du dessin animé de Disney. Néanmoins, le film offre quelques nouveautés. Elles sont rares, mais présentes, comme le passage sur la jeunesse de Cendrillon permettant d’admirer l’Agent Carter (Hayley Atwell) en blonde ou la (très légère) relecture de l’intervention de la Fée Marraine.
Pour le reste, il n’y a pas vraiment de surprise (surtout en ayant vu le dessin animé de 1950), mais ça ne veut pas pour autant dire que c’est mauvais. À ma grande surprise, j’ai été ému sur certains passages comme le dernier échange entre Cendrillon et sa mère ou encore celui entre le Roi et son fils. De plus, le passage du bal en met pleins les mirettes (la danse entre Ella et le Prince, c’est le climax d’Avengers version fille) avec tout le budget, ou presque, des effets spéciaux qui y passe. Il faut dire que pour le reste, ce n’était pas vraiment utile. Quoique, il aurait pu l’utiliser pour améliorer la qualité des animaux en images de synthèse. Toutefois, il ne faut pas oublier que le budget du film a été quasiment divisé par deux par rapport à celui de Maléfique.
Lily James est Cendrillon… mais pas physiquement
Le gros bémol que j’adresserai à Cendrillon concerne le choix de l’actrice principale, Lily James. Non pas qu’elle soit mauvaise, elle arrive vraiment à incarner l’esprit du personnage. C’est juste que physiquement, je trouve que ça ne colle pas. Déjà, les sourcils noirs donnent l’impression d’avoir une actrice teinte en blonde. Mais pourquoi ne pas avoir teint ses sourcils ? Le pire, ça reste quand même les dents dignes de l’Âne de Shrek. Je ne dis pas que l’actrice est moche. Mais une princesse Disney est censée incarner une certaine idée de beauté physique. Ce que n’est clairement pas Lily James. Heureusement donc qu’elle joue bien.
Pour le reste, mes personnages préférés sont de loin, les deux demi-sœurs de Cendrillon. Je me suis régalé sur chacune de leurs scènes, même si c’était parfois too much. J’ai bien aimé aussi Nonso Anozie et Richard Madden, mais ça, c’est mon cœur de fan de Game of Thrones qui parle. Quant à Cate Blanchett, impeccable. Elle réussit à donner de la complexité à son personnage qui n’est plus qu’une simple méchante, même si elle l’est majoritairement. Une relecture dans la veine de celle par Angelina Jolie.
J’ai aussi ressenti une lassitude par rapport à l’histoire à cause d’Into the Woods. Deux fois la même histoire à quelques mois d’intervalle… D’ailleurs, n’arrivez pas en retard pour ne pas rater La Reine Des Neiges – Une fête givrée, le court-métrage présenté en introduction du film. Ce n’est pas transcendant, mais ça reste sympa, surtout pour les fans de La Reine des Neiges.
Par Christophe Menat, le .
Conclusion
Cendrillon est une adaptation très proche de la version de Disney avec ses qualités et ses défauts. Pas indispensable, mais agréable le temps d’un visionnage. J’aurais tout de même préféré une relecture à la Maléfique. Mais bon, quand on se rappelle Blanche-Neige et le Chasseur ou Alice au Pays des Merveilles, on se dit que, finalement, ce n’est pas si mal que ça.
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6/10 |