Candyman, Candyman, Candyman, Candyman, Candy… non, j’ose pas
Fiche
Titre | Candyman | Titre VO | – |
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Réalisateur | Nia DaCosta | Scénaristes | Jordan Peele & Win Rosenfeld et Nia DaCosta |
Acteurs | Yahya Abdul-Mateen II, Teyonah Parris, Nathan Stewart-Jarrett, Colman Domingo | ||
Date de sortie | 29 / 09 / 2021 | Durée | 1h 31 |
Genre | Horreur, Thriller | Budget | 25 000 000 $ |
Les habitants de Cabrini Green, une des cités les plus insalubres en plein cœur de Chicago, ont toujours fait circuler une effroyable légende. Celle d’un tueur tout droit sorti de l’enfer, avec un crochet en guise de main, qui pourrait apparemment être convoqué très facilement par qui l’oserait : Il suffit de répéter son nom 5 fois devant un miroir. |
Critique
Candyman a toujours exercé une fascination chez moi. Il faut dire qu’il repose sur des concepts très efficaces. Tu dis cinq fois son nom devant un miroir, tu meurs. Tandis que le boogeyman arbore un look iconique avec son crochet, ses abeilles et le visage charismatique de Tony Todd. Curieusement, je ne l’ai vu que très tard. Vers la vingtaine. Jusque-là, il ne vivait que dans mes fantasmes (surtout en me lavant les dents devant le miroir) ou cauchemars. Quand j’ai enfin vu le classique de Bernard Rose, j’avais été marqué par son propos social.
Des Marvels en tête d’affiche
Pour ce nouveau Candyman ayant bénéficié de la présence de Jordan Peele à la production et au scénario, c’est la jeune Nia DaCosta (31 ans) à la réalisation. Grosse particularité de cette dernière, il s’agit de son seulement deuxième long-métrage et elle a été embauchée par Marvel Studios pour mettre en scène The Marvels, la suite de Captain Marvel. Dans The Marvels, on retrouvera également l’actrice principal du film du jour, à savoir Teyonah Parris (la Monica Rambeau déjà vue dans WandaVision). Bref, en fan de Marvel, j’avais deux grosses bonnes raisons.
Tout commence d’une manière bizarre avec les crédits des studios affichés à l’envers, sur le coup, j’ai cru à une erreur du projectionniste, mais non, c’est fait exprès. Ah oui, avant que je n’oublie, il s’agit ici d’une suite au film Candyman de 1992 ignorant les suites sorties entre temps. À la manière du Halloween de 2018, quoi.
Aussi efficace que Michael Myers
On en retrouve d’ailleurs les mêmes qualités. La légende derrière le boogeyman, avec ici Cabrini Green en plus, est enrichie. Les scènes de meurtres sont assez cool avec pas mal d’effets recherchés au lieu de filmer tout simplement les assassinats sous des déluges d’effets gores. Les acteurs principaux livrent de bonnes prestations. En passant, ça m’a fait bizarre de revoir Nathan Stewart-Jarrett dans un registre très éloigné de celui qu’il tenait dans la série Misfits. Pour finir, la réalisation offre de bons moments. Mention spéciale aux spectacles de marionnettes. Ils sont, sans aucun doute, ce que j’ai préféré.
En fait, ces spectacles sont les seuls passages à avoir réussi à installer le malaise chez moi. Le reste étant trop propret à mon goût. Si Yahya Abdul-Mateen II offre un joli numéro, il n’arrive jamais à demeurer totalement habité par le rôle. C’est dommage, car ça aurait permis de basculer au niveau supérieur.
Par Christophe Menat ayant eu l’impression, un moment, de revoir Velvet Buzzsaw.
Conclusion
Ce nouveau Candyman reprend la formule d’Halloween (2018) en faisant directement suite au classique tout en enrichissant sa légende. Si je regrette l’absence de malaise, sauf sur les excellents spectacles de marionnettes, je loue sa condition de bon film allant droit à l’essentiel et offrant pas mal de bonnes choses. |
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7/10 |