Critique : Baby Driver

Baby Driver vs. the World

Fiche

Titre Baby Driver Titre VO
Réalisateur Edgar Wright Scénariste Edgar Wright
Acteurs Ansel Elgort, Kevin Spacey, Lily James, Jon Bernthal, Eiza González, Jon Hamm, Jamie Foxx
Date de sortie 19 / 07 / 2017 Durée 1h 52
Genre Action, Musique, Policier, Thriller Budget 34 000 000 $

Chauffeur pour des braqueurs de banque, Baby a un truc pour être le meilleur dans sa partie : il roule au rythme de sa propre playlist. Lorsqu’il rencontre la fille de ses rêves, Baby cherche à mettre fin à ses activités criminelles pour revenir dans le droit chemin. Mais il est forcé de travailler pour un grand patron du crime et le braquage tourne mal… Désormais, sa liberté, son avenir avec la fille qu’il aime et sa vie sont en jeu.

Photo du film Baby Driver avec Jon Bernthal, Eiza González, Ansel Elgort et Jon Hamm
Pas super discrète comme voiture pour braquer une banque, mais on s’en fout, elle est trop cool.

Critique

Précédé d’une réputation de film super cool, voir même du « Probablement le film le plus cool jamais tourné. » d’après Frédéric Foubert de Première si on se fie à l’affiche française, Baby Driver débarque dans les salles françaises aux côtés du Dunkerque de Nolan. Comme par hasard, sinon ce serait trop facile, cette semaine, je ne peux voir qu’un des deux films… Choix cornélien. Edgar Wright ou Christophe Nolan ? Ansel Elgort ou Tom Hardy ? Braquage ou fuite ? Finalement, le souvenir de Scott Pilgrim vs. the World, un de mes films préférés de tous les temps, m’a orienté vers Baby et son iPod.

Melting pot d’excellentes idées pour un coup de nitro

Je m’attendais à être bluffé par Baby Driver pour ses scènes d’action. Finalement, ça n’a pas été le cas. Ces derniers étant assez sommaires, même s’il faut accorder leur efficacité et souligner l’absence qui fait du bien d’images de synthèse. Par contre, tout le reste du film est une indéniable réussite, malgré la (grosse) baisse de régime survenant en plein milieu. On la pardonne facilement au vu du climax absolument génial, car surprenant. En tout cas, moi, j’ai été sur le cul.

Comme à son habitude, Edgar Wright balance un flot d’idées à faire pâlir bien de ses congénères, le tout au service d’une BO rythmé. On retrouve l’exubérance de son ancien long-métrage Scott Pilgrim vs. The World. La touche geek en moins, ce qui permettra de capter un plus grand public, et avec un rythme moins dense (la fameuse baisse de régime) pour laisser respirer les spectateurs, ce que j’ai regretté. Évidemment, je préfère largement Scott Pilgrim à Baby Driver, mais ça ne m’a pas empêché de vibrer pour les aventures de Baby.

Un personnage cool. Deux personnages cools… Sept (comme les ex de Ramona) personnages cools.

Pour son nouveau film, Edgar Wright livre une galerie de personnages ô véritablement marquante. Que ce soit celui de Jamie Foxx, Jon Hamm, Eiza González, Lily James, Jon Bernthal (apparition malheureusement trop courte 🙁 ) ou Kevin Spacey. Chacun des personnages secondaires offre une réelle plus-value à l’écran et sert des dialogues toujours emballants. Fait rare dans un film du genre, personne ne sort vraiment du lot, car ils sortent tous du lot. Je pense que c’est le plus beau compliment qu’on puisse faire à un scénariste et à une troupe d’acteurs.

Naturellement, même une telle galerie de personnages secondaires n’est rien si l’acteur principal ne tient pas la route. C’est alors tant mieux si Ansel Elgort glisse sur l’asphalte à l’écran. L’acteur de 23 ans que j’ai découvert dans Nos Étoiles Contraires compose un Baby Driver qui marque la rétine et les neurones. Impossible d’oublier Baby en sortant de la salle. La raison de ce coup de cœur ? Derrière son apparence formidablement cool dans le style héros mutique badass se cache un personnage attachant avec des fêlures. Le génie d’Edgar Wright est de réussir à concilier les deux. En effet, souvent, l’un annule l’autre. Pas ici. Pas pour Baby Driver.

Par Christophe Menat qui a demandé à Morty d’aller supplier Rick de lui prêter sa machine permettant de visiter les dimensions parallèles afin de pouvoir voir l’Ant-Man d’Edgar Wright, le 20 juillet 2017.

Photo du film Baby Driver avec Jon Hamm, Eiza González, Ansel Elgort et Jamie Foxx
« Le prochain qui me reparle du rôle d’Electro, je le fracasse sur la table. »

Conclusion

L’affiche française de Baby Driver cite Frédéric Foubert de Première avec « Probablement le film le plus cool jamais tourné. ». Carrément. Pour votre serviteur, la réponse est non. Le détenteur de ce titre est bien un film d’Edgar Wright. Par contre, le titre est composé de cinq mots. Scott. Pilgrim. Vs. The. World. Néanmoins, ça n’empêche pas Baby Driver d’être un film incontestablement cool, bourré d’excellentes idées, composant avec un casting parfait pour incarner des personnages mémorables et doté d’un climax surprenant et tendu. Malheureusement, il y a une baisse de régime vers le milieu du film qui l’empêche d’accéder à la perfection dans son domaine.

+

  • Tous les personnages du film sont cools
  • Bourré d’excellentes idées
  • Climax surprenant

  • Baisse de régime vers le milieu
  • Je m’attendais à des scènes d’action plus surprenantes
Trophée8/10
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