Critique : Alan Wake 2 : Zone X (Night Springs)

Quand on me demande quel est mon jeu préféré de l’année, souvent, il me faut prendre plusieurs secondes avant de pouvoir répondre. Par contre, en 2023, il n’y a aucune hésitation : c’est Alan Wake 2 et les autres. Bon, il est suivi de très près par Cyberpunk 2077 : Phantom Liberty, toutefois, ce dernier est une extension. Peu importe, et ça tombe bien en plus, car c’est justement ce dont il est question aujourd’hui : l’extension du jeu vidéo développé par Remedy Entertainment.

Trois épisodes

Cette première extension, en attendant la seconde intitulée La maison du lac, porte le titre de Zone X. Elle est découpée en trois épisodes : La plus grande fan, L’étoile Polaire et Time Breaker. Niveau durée de vie, grosso modo, comptez entre 45 minutes et une heure par épisode.

Bref, chaque épisode a son héros, La Serveuse, la Sœur (rappelant Jesse Faden de Control) et l’Acteur (référence à Quantum Break), mais ne se ressemble pas. Sauf pour une chose. Pas besoin de s’inquiéter concernant son arsenal, on dispose de trousses de secours et de munitions à gogo.

Ainsi, et contrairement au jeu original, le maître-mot est clairement le fun. J’avoue que j’ai pris un plaisir jouissif à faire cracher les balles avec la Serveuse. Je me suis même fait un kiff à détruire le dernier décor de l’extension, car le rendu était vraiment réussi.

Mais là où le récit s’élève, c’est qu’il s’agit de trois histoires très différentes écrites par… Alan Wake (du pur méta, dont on a désormais l’habitude) sur un modèle basé sur la série culte, La Quatrième Dimension (The Twilight Zone) (1959–1964). Chaque épisode devient l’assurance de découvrir quelque chose de nouveau, sauf pour les décors qui réutilisent ceux du jeu de base. Ce qui est un peu regrettable, mais tant pis finalement.

Trois héros

J’ai beaucoup aimé l’épisode La plus grande fan pour son humour ravageur entre son univers rose bonbon, la découverte des accessoires et le vocabulaire employé (le nom donné aux ennemis est excellent).

L’étoile Polaire est probablement ce qui se rapproche le plus de l’univers du jeu original, avec son côté paranoïaque, mais dans l’ensemble, ce n’est pas particulièrement marquant, sauf pour le final. De plus, ça utilise le décor qui me mettait le plus mal à l’aise dans Alan Wake 2.

Quant à Time Breaker, c’est un délire total. C’est celui qui pousse l’aspect méta le plus loin possible. Je n’en dis pas plus pour la surprise, mais j’ai adoré.