Il existe une dimension au delà des limites du temps, des concepts même de temporalité. Une dimension ou la relativité n’est qu’une fumeuse théorie: elle est à la croisée des fliks et des flaks, des sabliers et des montres calculettes. Le point de rencontre des ténèbres du fond du bus de la ligne 6 qui va vous faire arriver en retard pour votre date tinder. C’est la temporalité de la folie, d’un homme hors du temps, sans pile à sa montre, sans soleil pour son quartz. C’est….
Prologue
Je ne vous ai jamais caché mon amour immodéré pour le basket. Je regarde du basket. Je lis du basket. Je mange, respire, vis basket.
Et oui, c’est ça le basket, c’est une passion qui prend aux tripes, une aventure dans laquelle on se donne tous corps et âmes et on s’invest…. Ah non merde, c’est le début de Cauchemar en cuisine ça. …..
Bon bref, exceptionnellement, et n’étant pas un gros consommateur de série, je ne pouvais pas passer à côté de celle-là. Zébardiiiiii !
De quoi ça parle Winning Time : The Rise of the Lakers Dynasty ?
Winning Time gnagnagna est la nouvelle série HBO. Elle nous dépeint l’histoire tragi-comique de la famille Buss, dont le pater, Jerry, décide, un beau matin, en se réveillant la tête dans un cul qui ne lui appartient pas, de s’offrir l’équipe des Lakers de Los Angeles.
À cette époque, la NBA n’étant pas encore l’incroyable usine qu’elle est aujourd’hui, est à deux doigts de faire faillite et ne passionne pas beaucoup, au-delà de ses indécrottables aficionados.
Le bon Dr Buss décide de dynamiter tout ça, en claquant un pognon de dingue et en draftant la future star de la draft, Earvin Johnson Jr., plus connu sous le pseudonyme de Magic Johnson.
Et c’est bien Winning Time : The Rise of the Lakers Dynasty ?
C’est ouf. HBO prouve qu’ils savent toujours réaliser des séries. Le hasard des choses voulu que regardasse Winning Time tout ça tout ça le soir même de la conclusion des Sopranos également série HBO. Anéfé, j’ai décidé, depuis quelque temps, de laisser tomber les séries récentes et de me concentrer uniquement sur les séries à avoir vues dans sa vie. et Winning Gnagna n’as souffert de la comparaison. Bon en même temps, ça n’a rien à voir, c’est pas comparable, mais plutôt genre, c’est à voir, c’est trop bien, m’voyez ? Comme Les Sopranos m’voyez ? Genre, c’est tout du même moule, parce que c’est HBO aussi.
J’ai été cueilli, comme on dit, par tout ce que fait la série. La mise en scène est incroyablement moderne, tout en donnant un effet parfois 70’s, parfois 80’s. Le tout est filmé tantôt comme un reportage, tantôt comme une comédie. Série HBO Oblige, cette dernière se veut interdite au moins de 16 ans. On y voit des quiques et des pissous. On aime. Mais elle n’élude pas non plus certains combats sociétaux, que ce soit le sexisme, la drogue ou encore les problèmes raciaux, au travers du combat mené par Kareem Abdul-Jabbar en son temps.
Un point, évidemment, sur les acteurs. Si vous connaissez le basket de cette époque, vous serez bluffés par la ressemblance de certains acteurs avec leurs alter egos réels. Des interprètes comme Quincy Isiah / Magic Johnson, Solomon Hughes / Kareem Abdul-Jabbar ou encore Delante Desouza / Michael Cooper, inconnus au bataillon, jusque-là, sont des copies assez bluffantes. GG les directeurs de casting.
Jason Clarke, John C. Reilly ou bien encore Adrien Brody, eux, avec des CVs bien plus fournis, sont également au diapason, aussi bien dans leurs ressemblances, que dans leurs performances. Les acteurs sont impeccables.
Pourquoi je dois regarder Winning Time : The Rise of the Lakers Dynasty ?
Pour 2 raisons, rayez la mention inutile.
- Soit, vous aimez le basket et c’est évidemment un must see. Y’a bien longtemps que cette série est teasée et on avait tous envie de voir ce que ça pouvait donner. Vous vous intéressez à l’histoire de ce sport, comme tout fan de basket qui se respecte, et le fait d’avoir l’impression d’avoir la chance de vivre cette incroyable épopée (extrêmement romancée bien entendu) en direct est merveilleuse. Voir jouer Magic ou encore Kareem en HD, c’est un rêve devenu réalité.
- Vous ne vous intéressez pas au basket, et cette série pourrait bien vous convaincre d’y jeter un œil. Le sport américain en général est un spectacle à part, tant par son côté grandiloquent, que par ses incroyables histoires. Bien entendu, je ne saurais que vous conseiller de jeter un œil à The Last Dance, lucarne sur la fin de carrière de Sa Majesté Jordan (IL N’A JAMAIS JOUÉ À WASHINGTON, OK !!??!!?). Et mon laïus, repris de Cauchemar en cuisine, n’est pas totalement faux. C’est ça le basket, c’est plus qu’un sport, c’est une passion. Si vous ressentez la moindre émotion en regardant le dernier épisode, alors vous êtes mûrs pour vous y mettre.
Ma note : 🏀🏀🏀🏀🏀 sur 🏀🏀🏀🏀🏀
Bisous.