« Lucille est assoiffée. »
Fiche
Titre | The Walking Dead | Titre VO | – |
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Saison | 7 | Épisode | 1 |
Date de sortie | 23 / 10 / 2016 | Format | 46 mn |
Genre | Drame, Horreur, Science fiction, Thriller | Chaîne | AMC |
Critique
Attention, cette critique contient des spoilers sur l’épisode.
Si tu suis le blog assez régulièrement, tu sais que ce n’est pas dans mes habitudes d’écrire une critique sur un épisode d’une série en plein cours de diffusion. Mais après avoir visionné la première de la septième saison de The Walking Dead, j’en ai besoin. C’est une question d’intérêt psychologique. Je m’allonge donc sur le divan, et tu seras mon psy.
Je ne sais pas ce qui s’est passé. J’avais terminé la sixième saison sur les genoux. Comme les héros de la série. Face à Negan. Et ce cliffhanger d’enfoiré de première (en aparté, j’espère que les showrunners se sont bien marrés) est arrivé. Le tout après avoir suivi un épisode dont le suspense était étouffant.
L’évènement de la rentrée
Puis l’été a débarqué. J’avais découvert d’autres séries. J’avais oublié The Walking Dead même si la série essayait de se faire rappeler en faisant un coucou au Comic Con. Puis à la rentrée, la promo s’est intensifiée. Tout le monde en parlait. Des théories basées sur la bande-annonce ont émergé. J’ai tout esquivé jusqu’au jour où un gros connard a spoilé sur mon Facebook. Inutile de le dire que je l’ai supprimé de mes amis. Le soir venu, je me suis installé devant la télévision en me disant qu’avec le spoil, ça allait être beaucoup moins traumatisant. Quelle erreur de jugement…
C’était un des trucs les plus horribles que je n’ai jamais vus de ma vie. Tout au long de l’épisode, c’était à peine si j’arrivais à respirer. Par contre, avec ma gloutonnerie, ça ne m’a pas empêché de manger quand même (concernant ma compagne, c’était une autre histoire – d’ailleurs, elle m’a annoncé qu’elle arrête la série après ça).
Negan… Je frissonne rien qu’en écrivant ce nom.
Tout le long de l’épisode, Negan enterrait avec un grand sourire les plus grands méchants de l’histoire. Jeffrey Dean Morgan était magnifique. Un des méchants les plus réussis de l’histoire.
Mais Lucille. Voir Lucille s’écraser sur le crâne d’Abraham… C’était déjà un choc. Mais n’ayant jamais vraiment apprécié le personnage, ça passait. Puis quand ce fut le tour de Glenn… Oh mon dieu. Cet œil exorbité vers sa Maggie. Son crâne légèrement enfoncé. Impossible d’oublier cette image. Rien qu’en y repensant, j’en frissonne encore d’angoisse. Rien qu’en parler, ça me donne déjà envie de ne plus en parler.
La caméra s’arrête pour un plan fixe sur chacun des autres héros. Le malaise grandit. La réalisation pousse même le vice à adopter le point de vue de Rick (soumis) face à Negan. Le traumatisme creuse un trou béant dans mon cerveau.
Pour me défendre psychologiquement, je commence à imaginer les pires tortures que Rick va faire subir à Negan. Je me dis qu’il ne pourra pas attendre. Qu’il va le tuer tout de suite (je VEUX qu’il le tue tout de suite). C’est d’ailleurs à ce moment-là qu’il dit. « I’m gonna kill you. […] Not today, not tomorrow, but I’m gonna kill you. ». Je m’imagine alors mal comment Negan peut le laisser en vie.
Psychologiquement brisé
C’est alors qu’est venu le deuxième traumatisme. Le deuxième choc de cette première. La torture psychologique exercée par Negan sur Rick qui s’est répercutée sur moi. Connaissant Rick, il me semblait impossible que Negan arrive à le soumettre. C’est alors que le piège psychologique qu’il déploie se dévoile petit à petit jusqu’à un final qui m’a laissé pantois. Je ne me demandais plus combien de temps Rick va mettre pour tuer Negan, mais comment peut-il le faire ? Negan l’a brisé et, par extension, moi aussi…
Par Christophe Menat brisé, le 25 octobre 2016.
Conclusion
The Walking Dead frappe un grand coup en pondant l’épisode le plus horrible de tous les temps. Un épisode aussi horrible visuellement que psychologiquement. Si d’aventure, vous décidez de le regarder, sachez que vous n’en sortirez pas indemne (et cette fois-ci, ce n’est pas une connerie pour le fun, c’est la pure vérité).
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10/10 |