Fiche
Titre |
Lost Planet 3
|
---|---|
Éditeur | Capcom |
Développeur | Spark Unlimited |
Plate-forme | PC, PlayStation 3, Xbox 360 | Date de sortie | 30 août 2013 |
---|---|---|---|
Genre | Action, Aventure, Science-fiction | Testé sur | PC |
Critique
Le deuxième épisode et son orientation multi pas vraiment convaincant m’avait dégoûté. Du coup, je n’attendais aucunement cette suite. Finalement, son petit prix et l’assurance d’une vraie aventure solo ont fini par me convaincre de tenter l’aventure.
Difficile de ne pas penser au film de John Carpenter en jouant à ces nouvelles aventures dans la planète perdue. The Thing suinte dans tous les pores de Lost Planet 3, même s’il n’est pas question d’une créature polymorphe. Toutefois, le long-métrage le plus proche de Lost Planet 3 est Avatar. Le film de James Cameron semble avoir largement inspiré les mecs de Capcom. L’intrigue est la même, le thème aussi et même la morale. Il s’agit tout de même d’une bonne base pour bénéficier d’un solo agréable à faire malgré le charisme proche du néant de son héros. La forme allongée de son visage m’avait fait croire que j’avais mal réglé le ratio d’image de mon écran.
Niveau gameplay, par contre, c’est moins bien. Si les tirs se font sentir et demeurent agréables (on a l’impression d’être en plein Starship Troopers à voir ces insectes se démembrer sous les impacts de balle), si les boss sont suffisamment gargantuesques pour flipper au premier abord et si les phases à bord du mécha apportent un peu de diversité et des combats originaux, difficile d’être pleinement convaincu, la faute à de multiples éléments très agaçants.
Difficile de ne pas penser au film de John Carpenter, The Thing.
D’un, les déplacements à bord du mécha énerve par leur lenteur et étant donné qu’il faut multiplier les allers-retours, je me suis souvent agacé même si c’était justifié pour l’immersion. De deux, ces fameux allers retours sont tellement nombreux qu’on sent qu’ils ont été là pour augmenter la durée de vie artificiellement. Puis de trois, les séquences sont loin d’être mémorables, sympathiques tout au plus comme ce forage à protéger ou les visites dans les bases abandonnées. Les combats sont aussi loin d’atteindre la nervosité d’un Gears of War ou Binary Domain.
Graphiquement, difficile de se montrer conquis. Le jeu n’est pas moche, mais il n’est pas non plus beau sauf quand même pour ces textures en arrière-plan. Niveau animation, c’est presque catastrophique. Avec un pote, on s’est bien marré à imiter les gestes robotiques des personnages (surtout lors des cuts-scenes de parlottes).
Test
Graphisme : 6/10 – Moyen dans l’ensemble avec des graphismes semblant avoir trois ans de retard et des animations à la ramasse. Heureusement que l’excellent boulot sur l’atmosphère du jeu remonte le niveau.
Gameplay : 6/10 – Aussi daté, mais doté de bonnes idées.
Durée de vie : 6/10 – Plus de dix heures pour boucler l’histoire. Par contre, parfois, c’est artificiel à cause de ces multiples allers-retours.
Histoire : 6/10 – Avatar sur une planète de glace et malheureusement, sans scène de sexe avec des cheveux.
Son : 7/10 – Plutôt correct dans l’ensemble.
Son point fort – L’ambiance.
Son point faible – Beaucoup trop de défauts.
Conclusion
Je n’en attendais rien et finalement, j’ai plutôt apprécié l’aventure même s’il n’y a rien d’extraordinaire. Le genre de jeu agréable à faire entre deux mastodontes. |
6/10 |