Critique : Love, Death + Robots – Saison 4

La moins bonne saison

Fiche

TitreLove, Death + Robots Titre VOLove, Death & Robots
CréateursTim Miller, David Fincher, Jennifer Miller, Josh Donen
Saison4 Nombre d’épisodes10
Date de sortie15 / 05 / 2025 Durée6 à 17 mn
GenreAnimation, Comédie, Fantastique, Horreur, Science fiction ChaîneNetflix

Mondes insolites, créatures étranges et histoires tordues vous attendent dans le troisième volume de l’anthologie d’animation primée de Tim Miller et David Fincher.

Critique

Entre les saisons 2 et 3, on a gagné un épisode (8 contre 9), et pour cette quatrième saison, nous en gagnons encore un. Néanmoins, je ne pense pas que cela suffise à masquer la légère déception de ce quatrième volume de Love, Death + Robots.

Comme pour les précédentes saisons, je vais regrouper mes épisodes par tranches de préférence, en commençant par le pire pour finir par le(s) meilleur(s). Entièrement subjectif, évidemment.

Le pas terrible…

Le seul épisode de la saison réalisé par David Fincher, et ça tombe sur le pire : un simple concert animé des Red Hot Chili Peppers. Non vraiment, c’est juste un concert. Quel intérêt ? « Can’t Stop », impossible d’arrêter, mais heureusement ça dure moins de six minutes. En plus, c’est le premier épisode du volume, comme entrée en matière, on peut difficilement faire plus inquiétant.

…, les sympathiques…

Origin story des épisodes Les trois robots où les chats dominent le monde, Le grand Autre ne présente pas un intérêt fou. De plus, ça manque de peps, mais ça se regarde tout de même avec un petit sourire à la Harrison Ford. Tout comme pour Le complot des objets connectés, dont certaines blagues sont amusantes. Le chat de Saint-Luc positionne un contexte et une intrigue originaux, mais peine à se révéler réellement fun.

…, les bons…

Les 400 est réalisé par Robert Valley, coréalisateur de deux épisodes de la franchise, dont le mémorable Zima Blue du premier volume. Si le début laisse à désirer, la découverte des géants est un grand moment ; puis, cela vire à L’Attaque des Titans. Golgotha est le seul épisode à avoir du live. Il est réalisé par Tim Miller avec le Stede Bonnet de la série Our Flag Means Death. Le côté barré m’a bien plu, tout comme le final. Le cri du tyrannosaure est également une réalisation de Tim Miller. Rien d’original, mais cela a son efficacité. À noter la présence de MrBeast.

…, les excellents…

La nuit des petits morts était l’épisode surprise du précédent volume. Ses créateurs remettent ça avec Mini-rencontres du troisième type, avec toujours ce jeu de mots dans le titre et un délire encore plus poussé. Un kif.

Rose l’Aragne est un classique de la franchise. Une ambiance forte et une intrigue touchante. Sans doute mon épisode préféré de la saison, s’il n’y avait pas eu…

… et mon préféré

Conversion en altitude. Quand l’animation saccade, généralement, je commence à pester, mais j’ai fini par me prendre au jeu de cette histoire très violente, avec des plans superbes et un méchant captivant. On est loin du chef-d’œuvre Jibaro, mais c’était diablement prenant.

Par regrettant Jibaro.

Conclusion

Me concernant, il s’agit de la moins bonne saison de Love, Death + Robots. En effet, aucun épisode, hormis Conversion en altitude, n’est étonnant. Néanmoins, elle fait toujours le job.

+

  • Toujours un régal à regarder

  • Saison moins inspirée
  • Ce concert
7/10
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