Critique : Late Night with the Devil

Une pépite de l’horreur

Fiche

Titre Late Night with the Devil Titre VO
Réalisateurs Cameron Cairnes, Colin Cairnes Scénaristes Colin Cairnes & Cameron Cairnes
Acteurs David Dastmalchian, Laura Gordon, Ian Bliss, Fayssal Bazzi, Ingrid Torelli, Rhys Auteri
Date de sortie27 / 07 / 2024 (VOD) Durée1h 33
GenreHorreur Budget2 000 000 $

En 1977, une émission de télévision en direct tourne mal, libérant le mal dans les salons de la nation.

Critique

Sur les conseils du bro (et avec l’adoubement de Stephen King, himself), je me lance dans le visionnage de Late Night with the Devil, sorti en VOD quelques mois plus tôt. Même si j’avais entendu des bruits positifs sur le web (à moins que ce ne soit la voix du diable ?), il est plutôt sorti en catimini en France. Est-ce à cause de son style typiquement américain ? En effet, le film s’inscrit dans la mouvance des talk-shows américains et se déroule dans les années 70, en pleine période où Satan effrayait l’Amérique du Nord.

Finalement, pas besoin d’en savoir beaucoup, car l’introduction place le contexte de manière claire et surtout originale (c’est clairement le mot-clé du film du jour). De plus, il se positionne comme une sorte d’héritier du film Le Projet Blair Witch (1999). Je n’en dis pas plus pour préserver la surprise, car j’ai lancé le visionnage sans en savoir beaucoup et j’ai été très agréablement étonné par son originalité (quand je disais que c’était un mot-clé).

Un cachet ancien

Les réalisateurs, les frères Cairnes, ont fait un excellent travail sur le format en multipliant les styles au point de donner à Late Night with the Devil une véritable identité. À noter également des effets spéciaux génialement rétro, renforçant encore plus ce cachet. Un peu comme une poutre ou les moulures au plafond d’un appartement parisien. Ça peut plaire ou déplaire, mais ça donne assurément un style.

En tête d’affiche, on retrouve David Dastmalchian (Kurt et Veb dans la saga Ant-Man du MCU). Le type est impeccable dans le rôle du présentateur. Autour de lui, je n’ai reconnu personne, mais tout le monde est excellent (mentions spéciales à la jeune fille et au casse-couille de service). Ne reconnaître personne m’a bien aidé à entrer dans le délire.

Au final, mon seul reproche concerne la fin que j’ai trouvé un peu too much même si ça a son efficacité.

Par qui va désormais surveiller les frères Cairnes.

Conclusion

Late Night with the Devil est une pépite horrifique déployant une intrigue et un style originaux, le tout avec un côté délicieusement rétro. À ne pas manquer pour ceux qui sont en manque d’originalité.

+

  • Original
  • Délicieux côté rétro

  • Final un peu too much
8/10
S’abonner
Notification pour
guest

0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Pin It on Pinterest