Mike et Marcus vs. the World
Fiche
Titre | Bad Boys : Ride Or Die | Titre VO | – |
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Réalisateurs | Adil El Arbi, Bilall Fallah | Scénaristes | Chris Bremner & Will Beall |
Acteurs | Will Smith, Martin Lawrence, Vanessa Hudgens, Alexander Ludwig, Paola Núñez, Eric Dane, Ioan Gruffudd, Jacob Scipio | ||
Date de sortie | 05 / 06 / 2024 | Durée | 1h 55 |
Genre | Action, Aventure, Comédie, Policier, Thriller | Budget | 100 000 000 $ |
Quatrième volet de la série de films « Bad Boys ».
Critique
Dix-sept ans…
La saga Bad Boys était en sommeil depuis 17 ans avant de se réveiller avec le réussi Bad Boys for Life (2020). Heureusement, cette fois-ci, il n’aura fallu attendre que quatre ans avant une nouvelle suite où, succès oblige, on reprend les mêmes. S’il est inutile de le préciser pour le duo Will Smith et Martin Lawrence, il faut le faire pour le duo de réalisateurs Adil El Arbi et Bilall Fallah, qui ont réalisé deux épisodes de Miss Marvel entre-temps, et le scénariste Chris Bremner rejoint par Will Beall.
Si les scénaristes sont assez optionnels dans ce genre de bobines (reste à connaître la part d’improvisation pour les blagues), les réalisateurs sont, eux, très importants. D’autant plus que le duo Adil et Bilall apporte une vraie touche dynamique à la réalisation avec des idées visuelles à la pelle. J’ai toujours en tête le superbe plan où l’on adopte le point de vue de la montre de Marcus Burnett (Martin Lawrence).
Quand la caméra déchire les cieux
Quoi qu’il en soit, les réalisateurs se sont déchaînés sur Bad Boys : Ride Or Die avec des scènes d’action au service d’une caméra déchaînée (et je pèse mes mots) où il semblerait qu’on lui ait chuchoté : « Bouge ou meurt ». On a plein de trucs nerveux comme des drones ou cette caméra portée par les acteurs permettant de bénéficier d’une vue FPS du plus bel effet. À noter également des effets spéciaux impeccables. Ça me fait toujours plaisir quand on n’a pas des doublures numériques dégueulasses que ce soit les humains, les animaux ou les véhicules.
Au rayon de l’histoire, on est sur un truc classique : « nous contre le reste du monde ». Malheureusement, il est regrettable que le délire n’ait pas été poussé assez loin, car je n’ai pas eu l’impression que les mecs étaient en cavale. Tandis que le méchant est un cliché sur pattes, même s’il a quelques éléments intéressants.
Par contre, j’ai beaucoup aimé qu’ils aient continué avec le fils de Mike, Armando (Jacob Scipio, une saleté de beau gosse). Je l’avais apprécié dans le précédent et, ici, il continue avec sa badassitude tout en apportant une séquence émouvante.
Dernier point, l’humour. Bon, c’est surtout Martin Lawrence. Le mec en fait des tonnes face à un Will Smith stoïque. Bref, le duo classique de Bad Boys. Mais à noter quelques excellentes idées comme l’ouverture ou la révélation spirituelle de Marcus (au terme d’une séquence hallucinante). Il y a également pas mal de déchets, mais certains passages m’ont fait sourire comme le coup de l’alligator, celui de l’essuie-glace, le beau-fils ou encore la référence à la gifle aux Oscars. À noter aussi deux caméos sympas (plus le premier que le second, quand même).
Par Christophe Menat se demandant ce que Chris Rock pense de tout ça (en plus, il est en train de regarder sa saison de Fargo en ce moment).
Conclusion
Un Bad Boys dans la lignée du précédent. Quoi d’étonnant vu que pratiquement toute l’équipe revient, que ce soit devant ou derrière la caméra. Bref, cela veut dire une réalisation déchaînée bourrée de bonnes idées au service de scènes d’action réussies avec quelques bonnes blagues dans le lot. Pas toujours excellent, mais ça fait le job. |
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6/10 |