« Les discours de Thor ne sont pas admissibles au tribunal. »
Fiche
Titre | She-Hulk : Avocate | Titre VO | – |
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Créateur | Jessica Gao | Réalisateur | Kat Coiro |
Acteurs | Tatiana Maslany, Josh Segarra, Ginger Gonzaga, Megan Thee Stallion, Benedict Wong, Renée Elise Goldsberry, Tim Roth | ||
Saison | 1 | Épisode | 3 |
Date de sortie | 01 / 09 / 2022 | Durée | 35 mn |
Genre | Action, Aventure, Comédie, Drame, Science-fiction | Chaîne | Disney+ |
Miss Hulk représente Emil Blonsky, l’Abomination. |
Critique
Attention, cette critique contient des spoilers
Miss Hulk ou She-Hulk ?
Ce qui m’épate à chaque épisode de Miss Hulk… Ou devrais-je, She-Hulk, faudrait qu’ils soient cohérents chez Disney France. La série s’appelle She-Hulk : Avocate, mais dedans, ils l’appellent Miss Hulk. Je suis paumé, moi. Déjà que j’ai eu du mal à passer de Miss Hulk à She-Hulk, si maintenant faut que je fasse l’inverse… Bref, je reviens à mon discours d’origine après un passage « je brise le quatrième mur de la critique ». Ce qui m’épate, c’est de voir à quel point ils arrivent à condenser autant de choses en moins d’une demi-heure. Dans une série classique, le nombre d’éléments impliqués aurait de quoi nourrir deux ou trois épisodes.
Je ne dis pas ça pour râler. Loin de là. J’adore cette particularité d’avoir des épisodes très riches où jamais j’ai l’impression de perdre mon temps. À chaque fois, quand je sens la fin arriver, je me dis « s’il vous plaît, encore un petit peu » . Heureusement, on peut compter sur les scènes mid-génériques en mode cerise sur le gâteau.
Enlevez-moi ce costume numérique immonde
Du coup, ce qui est chiant, c’est que je ne sais pas trop par quoi commencer tant il y a beaucoup de choses à dire. Je vais faire simple et débuter par le truc que je n’ai pas aimé. La scène mid-générique avec Megan Three Stallion. Déjà, pardonnez ma culture musicale à chier, mais je ne savais même pas qui c’était donc l’effet du caméo m’est passé par dessus la tête. Mais voir Miss Hulk (voilà, c’est malin, par votre faute, j’suis revenu à Miss Hulk, non, m’en fous, j’corrige pas) twerker a provoqué un petit malaise chez moi. Pas pour l’acte en lui-même, mais parce que les effets spéciaux ne sont pas à la hauteur.
Je ne sais pas si c’est que moi, mais sur cet épisode, les images numériques du costume d’avocat de Miss Hulk sont ratés. L’effet du tissu ne passe pas du tout. D’autant plus qu’on a généralement du vrai tissu juste à côté, ce qui permet de comparer. Heureusement, on reste sur une comédie qui permet de ne pas trop buguer dessus. C’est dommage quand même. #SoutienAuxArtistesVFX
« N’oubliez pas à qui est dédiée cette série. »
Voilà pour mes reproches. Pour le reste, j’ai à nouveau adoré l’humour. Les blagues sont encore excellentes avec une préférence pour « Je dois partir. » de Wong, juste Wong…
– Il s’appelle Juste Wong.
Le dîner des hulks
– Ah bon, il n’a pas de prénom ?
– Je viens de vous le dire Juste Wong. Votre prénom c’est François, c’est juste ? Eh bien lui c’est pareil, c’est Juste.
… après qu’on l’ait informé qu’il a commis un crime. Je ne me suis pas encore remis de sa page LinkedIn où on apprend qu’il a été associé commercial pendant 9 ans avant d’être libraire pendant 11 ans. Juste derrière, il y a le « Les discours de Thor ne sont pas admissibles au tribunal. » du juge. Je n’oublie pas non plus l’excellent passage au début de l’épisode où Jen brise le quatrième mur pour nous prévenir qu’il n’y aura pas des caméos à chaque épisode.
Je ferai également une mention spéciale au passage médiatique où des avis sont recueillis auprès des hommes. Les « Ils ont pris la virilité de Hulk et l’ont filée à une femme ? » ou encore « Pourquoi des super-héros en version fille ? », ce sont exactement les mêmes commentaires que ceux qu’on peut lire sur les réseaux sociaux (avec des fautes d’orthographe en plus, faut pas charrier quand même).
« Relier les deux histoires. Malin. »
Le procès d’Emil Blonsky se révélera finalement assez anecdotique vu qu’il s’agit simplement d’une demande de liberté sur parole. Juste l’occasion pour Tim Roth de nous faire un numéro sympathique et nous présenter son harem digne d’une secte. Référence à Mindsommar (2019) ? Je ne sais pas, j’ai pas vu le film, mais elles ont le même look que Florence « Yelena » Pugh sur l’affiche.
Par contre, j’ai adoré la deuxième intrigue impliquant l’Elfe Lumineuse Métamorphe. C’est totalement barré et inattendu. J’espère qu’on aura plus de trucs dans ce registre par la suite.
Ah oui, j’ai failli oublier dans le registre blague méta, on a la question de la journaliste « Est-il vrai que vous avez eu votre pouvoir lors d’une embuscade de la mafia ? ». C’est exactement de cette façon que Miss Hulk récupère ses pouvoirs… dans les comics !
« Vous avez braqué un ouvrier du bâtiment asgardien ? »
On finit par la dernière surprise de l’épisode, l’arrivée du groupe de super-vilains Les Démolisseurs dans le MCU. Et ils sont fidèles à eux-mêmes. Ridicules ! Leur look est parfait. En passant, j’adore la blague où Jen panique avant de se rendre compte que, bah, elle est Miss Hulk quoi.
Maintenant, reste à savoir qui est le fameux patron.
Par Christophe Menat désormais pleinement convaincu.
Conclusion
Les épisodes passent et les qualités restent. Dans ce troisième épisode, on a toujours autant de blagues réussies, qu’elles soient méta ou non, des caméos et du rythme endiablé. À noter une improbable et amusante nouvelle intrigue impliquant une Elfe. Juste un regret pour le costume numérique raté de Miss Hulk. |
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8/10 |