Critique : Hawkeye – E6 « Tu parles d’un joyeux Noël ! »

Avant de rentrer dans le marathon effréné des fêtes de Noël et du Nouvel An, posons-nous calmement pour le dernier épisode de la série Hawkeye.

Pour rappel, la semaine dernière, le ciel nous était tombé sur la tête avec le retour du Caïd. Avec le même acteur que celui de la série Netflix, en plus. Le tout dans un costume identique.

« La population ne doit jamais oublier que la ville m’appartient. »

Ainsi, c’est tout naturellement qu’on reprend avec lui. Au son de la canne. J’ai eu l’impression de regarder un épisode de Daredevil, comme à la belle époque.

Néanmoins, la suite montrera quelques différences. Déjà, physiquement, le Caïd est bien plus fort que celui du service de streaming Toudoum. Il se rapproche du modèle des comics. Il ne s’agit donc pas d’un mec qui aime un peu trop manger, mais d’un individu ayant acquis une masse musculaire tellement dense qu’elle en est surhumaine. Y a pas à dire, ça fait quelque chose de le voir arracher une portière à mains nues puis se faire transpercer par une flèche sans qu’il ne semble en être gêné. La suite ne fera que le confirmer. Kate Bishop a beau balancer tous ses atouts, le Caïd se relève tel un Casseur Flotteur. Immortel. Même une explosion à bout pourtant ne le fait que blesser. Bref, le Kingpin iconique est dans la place du MCU.

Le seul regret qu’on pourrait avoir, c’est qu’il soit mort si vite. Mais franchement, entre nous, qui y croit ? La technique du « je déplace la caméra pour ne pas montrer le meurtre », c’est un classique du cliffhanger. En plus, Maya Lopez et Wilson Fisk semblent partager une vraie relation. « Ma Maya. » comme disait le Caïd. Je la vois donc mal le tuer de sang-froid. Bref, on verra bien avec la série Echo. En passant, c’était marrant de voir Vincent D’Onofrio signer. Surtout, le « Je t’aime ».

Quoiqu’il en soit, l’acteur a proclamé qu’il était chaud pour revenir. On le comprend, il est tellement badass dans le rôle. Ah oui, le coup de la chemise hawaïenne. Par contre, là…

« Kate, on fait équipe. »

Sinon, ce que j’ai retenu de l’épisode, ce sont les émotions. J’en ai eu à foison et ça a commencé à la cinquième minute quand Clint balance un magnifique « Kate, on fait équipe. ». Je n’ai pas pu m’empêcher de lâcher une petite larmichette devant le regard interloqué et les yeux mouillés d’Hailee Steinfeld. Rebelote ensuite, quand Kate Bishop raconte le moment où elle a aperçu l’Avengers alors seulement armé d’un bâton et d’une corde affronter des aliens durant la bataille de New-York.

Les rires, avec le passage Maman, j’ai raté l’avion où le duo d’archers prépare les flèches comme Kevin piégeait sa maison pour la confrontation finale. On retrouve ce même plaisir sadique à voir les vilains se prendre les pièges ludiques dans la tronche. En plus, ça offre un moment héroïque entre les deux archers vraiment cool. J’ai également beaucoup apprécié Jack Duquesne dans ce final. Jusqu’ici, je le trouvais bof, mais il m’a bien fait rire entre sa confrontation avec le mioche Armand et son délire Swordsman durant la bataille finale. Se rendre compte que sa gentillesse et sa naïveté ne sont pas feintes, ça aide aussi.

« C’est quoi, ça? »

L’excitation avec l’entrée de Yelena Belova à la fête. Décidément, le charme de cette femme ne me laisse pas indifférent. Surtout, son duel avec Kate Bishop est incroyablement fun. Le coup de la baffe sortie de nulle part m’a fait exploser de rire. Comment ne pas non plus s’enthousiasmer sur son excellente sortie par la fenêtre ? Que cette femme est badass. Bref, je ne me lasse pas de me refaire ce passage encore et encore.

Les deux sorties par la fenêtre des archers sont également délicieux, dans un autre registre que celui de Yelena. Mention spéciale au running gag de la chouette. Pour revenir à Yelena, j’ai adoré sa confrontation finale avec Clint Barton. J’en ai chialé tellement c’était émouvant. Bordel, quand Clint raconte le passage fort de l’ouverture du film Black Widow. Florence Pugh et Jeremy Renner ont fait un excellent boulot.

À la fin, le jour de Noël, quand Kevin, pardon, Clint a retrouvé sa famille. Voilà qu’on me régale avec la confirmation que le personnage de Linda Cardellini est bien l’Agent 19, à savoir Oiseau Moqueur. Pour l’histoire, la super-héroïne est mariée à Clint Barton dans les comics. Néanmoins, cet easter egg n’est rien face au cadeau de Noël de Marvel Studios : un passage entier de Rogers, la comédie musicale. Le pied que j’ai pris.

Sur ce, je vous souhaite un Joyeux Noël.