Les chroniques de Coolson : Young Guns (1988)

Certains films connaissent parfois une carrière honnête, parfois même sans réellement le mériter. Mais malheureusement, certains mériteraient, à mon sens, d’être vraiment reconnus à leurs justes valeurs. Ce genre de films que vous revoyez aujourd’hui avec nostalgie, en vous disant : « Oh, regarde, c’est machin, celui qui joue dans truc. Mais si, je l’ai adoré dans… Ah, c’est con, je l’ai sur le bout de la langue ! Oh et merde tiens, dis chérie, il reste des pâtes ? Ah beh je me ressers tiens ! Et sinon, tu sais que Pichard est venu me voir au bureau ? Il voulait… CHARLIE SHEEN ! C’est à Charlie Sheen que je pensais ! Oh, je l’ai adoré dans Matrix, avec Morgan Freeman ! ». C’est exhaustif et précis, mais l’idée est là. Alors, on prend son six coups, son chapeau et ses santiags.

Cette semaine, c’est Young Guns.

Young actors

Young Guns est un film américain sorti le 10 août 1988 aux États-Unis et le 5 juillet 1989 au pays de Serge Lama. Le film adapte librement l’histoire de William H. Boney, petit bonhomme taciturne qui mènera doucement son gang de cow-boys (prononcer Ka boyyyye) à lutter contre les autorités, jusqu’à devenir Billy The Kid, célèbre légende de l’ouest, en compagnie de Lucky Luke et de la salade d’accueil de chez Buffalo Grill.

Ce film réunit un casting incroyable, composé d’une petite quantité de « fils de » (pas de pute hein ? c’est une vraie expression pour dire que le ou les parents sont connus !). Billy The Kid et Dick Brewer sont incarnés par Emilio Estevez (The Breakfast Club, Les Petits Champions, Alarme Fatale) et Charlie Sheen (Platoon, The Arrival, Scary Movie 3 et 4), de son vrai nom Carlos Estevez, fils de leurs célèbre papounet Martin Sheen (Apocalypse Now, À La Maison Blanche, Spawn (lol)), de son vrai nom Ramon Estevez. À eux 3, v’la la carrière, même s’ils se font plus rares désormais.

On retrouve également Kiefer Sutherland, méga star grâce à son rôle de Jack Bauer dans 24, et fils de son père Donald, connu des plus jeunes pour son rôle du président Snow dans Hunger Games et des plus vieux pour son rôle de Hawkeye dans M.A.S.H.

Mais aussi Lou Diamond Phillips, acteur d’origine philippine, connu pour avoir interprété le rôle de Ritchie Valens dans La Bamba et qui a joué dans l’OVNI, dont on devrait parler dans pas longtemps, Big Hit avec Mark Wahlberg, ou bien encore Dermot Mulroney, vu dans pas mal de films sympatoches, et dans Friends, où il interprète Gavin, le super remplaçant de Rachel.

Thug < Poterie

Le film est mis en scène par Christopher Cain, qui a réalisé, bon, Young Guns déjà… Mais aussi Le Proviseur, avec James Belushi, un film typique de cette époque, étrange, où l’on faisait des films qui se passait dans des collèges ou lycée, avec des élèves ayant clairement redoublé une quinzaine de fois.

Le genre de gars qui laissent leurs enfants le matin en CM2, et traverse la rue pour aller en classe, refuser de suivre les consignes du professeur et mâcher du chewing-gum pour signifier que ce sont des blousons noirs ou plutôt des vestes Adidas brillantes jaune et violettes fluo, on a tous subis les années 90, #L.CWAIKIKI.

Ce genre de films qui nous expliquent que le seul moyen de répondre à la violence de ces jeunes est par ENCORE PLUS de violence. Films qui témoignent d’une époque étrange, avant d’attaquer cette période, non moins étrange, où les professeurs faisaient faire tout et n’importe quoi aux élèves, pour les sortir de la street, en arrivant à les convaincre que la drogue, c’est de la merde, et que les vrai gangstas, ils font de la poterie ou du crochet. Effrayant.

Alors, c’est valable ?

Je ne suis pas un gros fan de western, même s’il faut bien reconnaître les qualités techniques de certains d’entre eux, qui sont des monuments indéboulonnables du cinéma (essayer de regarder Il était une fois dans l’Ouest, c’est une expérience incroyable, pour peu que l’on s’intéresse autant au fond qu’à la forme).

Mais Young Guns trouve, selon moi, le juste-milieu, entre western, biopic et film d’action. Je ne m’explique pas l’absence de carrière des 2 compositeurs (Anthony Marinelli et Brian Banks), tant la musique sert et accompagne le film à merveille.

J’adore Young Guns et j’aime autant sa suite. Je ne peux que vous conseiller de le regarder, et, même si le film adapte très librement son sujet, on s’attache à tout le monde, malgré le fait que, foncièrement, ce ne soit pas des gentils, vu que c’est des méchants. Et qui sait, peut-être que ça réveillera le petit Ka Boyyyyye qui est en vous, ou au pire, vous donnera envie d’acheter une paire de santiags.

Bisous.

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