Les chroniques de Coolson : Willow (1988)

Quand on parle de licence “geek”, Le Seigneur des Anneaux a, et ce, depuis bien longtemps maintenant, pris une place de choix aux côtés de Star Wars, Indiana Jones et autres Jurassic Park. Mais avant ça, avant la magnifique trilogie de Peter Jackson, l’heroic fantasy au cinéma, c’était Conan le barbare, Legend, Dark Crystal et quelques films intéressants, mais malheureusement, pas très marquants. Et au milieu de tout ça, Willow, le film qui va nous intéresser aujourd’hui. Alors, prenez votre hallebarde destruction niveau 12, votre cape de persuasion qui fait +20 en marchandage, on va visiter le royaume des Nelwyns.

Cette semaine, c’est Willow !

Mais quéquecé en fait Willow ?

Willow est un film américain réalisé par Ron Howard sorti le 20 mai 1988 et le 14 décembre de la même année dans notre cher pays aux 2 étoiles. Réalisateur bourré de talent, Ron Howard est capable de tout. Sa filmographie est constellée de bons films comme Rush, Apollo 13, Cocoon ou encore Backdraft, mais qui a également commis le très dispensable Solo.

Willow donc, est un Nelwyn, peuple d’hommes de petite taille, incarné par Warwick Davis, que les plus jeunes connaissent surtout pour être le professeur Flitwick dans Harry Potter, mais qui a une carrière plus que conséquente. Il se rêve en grand sorcier, mais n’est que fermier dans son village et échoue à devenir l’apprenti du sorcier qui ressemble comme 2 gouttes d’eau à Radagast (tmtc) au jeu du choisis un doigt / retrouve le.

Dans le même temps, ses enfants trouvent un bébé dans la rivière et décident de le garder. Coup du sort, ce bébé n’est autre qu’Elora, une princesse que les prophéties annoncent comme celle qui détrônera la reine Bavmorda, une version live action de la méchante reine Disney. Willow est donc mandaté pour trouver un Daïkini (un humain) pour lui remettre l’enfant et merci M’sieur dame, l’affaire est dans le sac. Ils rencontrent alors Madmartigan, interprété par Val Kilmer, BG notoire des années 80, connus pour son rôle d’Iceman dans Top Gun et la version Schumacher de Batman, et qui s’est retrouvé enfermé dans une cage à la croisée des chemins (dans le film, pas personnellement, quoi que…).

On a donc le roster classique du Jdr, mais en deux persos ! Une fois n’est pas coutume, on a le nain, le mage et le héros réunis en une seule et même personne, tandis que Val « Madmartigan » Kilmer endossera le rôle de voleur/guerrier. Ils vont alors décider, sur une rythmique de buddy movie (so 80’s) de tantôt combattre Bavmorda, Tantôt non, Tantôt devenir BFF, Tantôt Bagjarre.

La technique, c’est fantastique !

James Horner, compositeur malheureusement décédé, qui a composé – insérer chef d’œuvre ici – notamment, s’est occupé de la musique et a créé un thème principal d’excellente facture, que je fredonne en rédigeant cette chronique. L’image est belle, et on voit que le film a été tourné en décor naturel, entre Pays de Galles et Nouvelle-Zélande et ça se ressent à l’image. C’est beau !

Revu pour écrire, ce film ose, et visuellement, ça n’a pas trop vieilli. Bien sûr, on n’est pas sur du SdA, mais on sent qu’ILM est aux manettes et les incrustations des Brownies (rien à voir), un peuple de Lilliputiens est impeccable visuellement. Mis à part une séquence de bataille dans un château qui a pris un coup dans les ridelles, c’est visuellement très acceptable en 2020. Mention spéciale à Richard Darbois, le doubleur de Val Kilmer, qui s’entraîne au doublage du génie d’Aladdin, sorti 4 ans plus tard.

Alors, c’est valable ?

Je ne saurais que vous conseiller de regarder Willow, ne serait ce que pour son ambiance de film action/aventure 80 et pour ses prises de risques. Il y a des fées, des sorcières, de la magie, et surtout, on croit en son univers. Willow est un excellent film d’aventure, un excellent film d’heroic fantasy et bien que pas exempt de défauts, il serait grand temps de lui donner la place qu’il mérite.

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