Ça sent le sapin
Avec ce titre, il n’est pas question de parler du sapin de Noël des Joyeuses Fêtes des Gardiens de la Galaxie, mais bien d’utiliser l’expression. Pour l’anecdote, l’expression date de la fin du XVIIIe siècle, une époque où le sapin servait à construire des cercueils. Du coup, quand on disait que ça sentait le sapin, cela signifiait donc que la mort d’une personne était proche.
À mes yeux, l’expression colle parfaitement à cette bande-annonce tragique à souhait. Quoi de plus normal sachant qu’il s’agit du dernier film de James Gunn chez Marvel (pour info, il a pris la direction créative du DCU) et qu’il a répété plusieurs fois que ce serait la dernière itération des Gardiens tel qu’on les connaît.
Bref, préparez les mouchoirs.
“On s’envolera ensemble… une dernière fois… vers cet éternel… et merveilleux ciel.”
Entre la blague d’ouverture (putain, je ne m’en suis toujours pas remis, je l’ai trouvé totalement hilarante, la pauvre gamine qui s’éclate comme une merde contre le sol, ça me tue à chaque fois – j’adore aussi le fait qu’on croit débarquer sur Terre) et la blague finale (moins efficace, à mon goût), cette bande-annonce est comme je l’avais indiqué dans l’ouverture de cet article. L’émotion est palpable.
Peu importe le nombre de fois que je la regarde, je ne peux pas m’empêcher d’avoir les yeux mouillés et des petits frissons quand vient la partie où Rocket proclame la réplique servant de titre à ce paragraphe. Surtout qu’elle commence avec un plan sur un Rocket sacrément amoché (on peut voir du métal sur sa joue gauche où une partie de sa peau est arrachée, façon Terminator) avant d’amener trois plans tragiques.
Le premier où Peter Quill pousse un cri de rage et de détresse (quelle magnifique performance de Chris Pratt) et où l’on peut voir un tuyau façon hôpital. Le deuxième avec ce scalpel où une goutte de sang s’en écoule. Le dernier avec une Mantis remplie de tristesse (même remarque pour Pom Klementieff que pour Chris Pratt). Pire, cette partie s’achève avec un remake du coup spécial de Groot et Rocket, mais où Star-Lord prend la place de Rocket sur un « Nous… s’appelle… Groot… » de colère.
Impossible non plus de ne pas penser à ce sublime plan où on peut voir un jeune Rocket pas encore charcuté effrayé face à cette terrifiante main sur le point de le saisir. Là, franchement, difficile de ne pas imaginer la mort de Rocket dans cet épisode. Mais on n’est jamais à l’abri d’une surprise comme Marvel Studios les aime. Quoiqu’il en soit, j’irai dans la salle avec une boule au ventre, c’est sûr.
Ce sera le moment de changer de tempo
Bon oublions, un peu Rocket et passons au reste. On notera la présence du costume classique de Star-Lord servant ici de costume officiel pour l’équipe des Gardiens de la Galaxie. J’adore le côté rétro. Le nouveau vaisseau – le Bowie des Joyeuses Fêtes ? – est sacrément badass. Badass est aussi le mot qui convient à Gamora. J’ai l’impression qu’elle est redevenue la femme la plus dangereuse de l’univers (elle s’était adoucie aux côtés des Gardiens).
Le texte final de la bande-annonce nous apprend que Sylvester Stallone fera son retour.
Parmi les nouveaux venus, on a le Maître de l’évolution joué par Chukwudi Iwuji, un individu semblant inquiétant et à raison, et évidemment, celui teasé dans une scène mid-générique du Vol. 2 : Adam Warlock par Will Poulter. Aucune surprise, il est comme les comics, à l’exception près qu’il a un costume plus spatial (et qu’il est moins beau gosse quand même).
PS : À noter que le titre a subi un petit changement. Le « Volume » du titre n’est plus abrégé en « Vol. », mais apparaît en entier. Par contre, je ne sais pas pour quelle raison.
Les Gardiens de la Galaxie Volume 3 (Guardians of the Galaxy Volume 3) est prévu pour le 3 mai 2023.
Réalisé par James Gunn, d’après un scénario de James Gunn, avec Chris Pratt, Zoe Saldana, Dave Bautista, Karen Gillan, Pom Klementieff, Vin Diesel, Bradley Cooper, Chukwudi Iwuj, Will Poulter, Elizabeth Debicki et Sylvester Stallone.