Critique : Wallace et Gromit : La palme de la vengeance

Le grand retour

Fiche

Titre Wallace et Gromit : La palme de la vengeance Titre VOWallace & Gromit: Vengeance Most Fowl
Réalisateurs Nick Park et Merlin Crossingham Scénariste Mark Burton
Voix Ben Whitehead, Peter Kay, Lauren Patel
Date de sortie03 / 01 / 2025 (Netflix) Durée1h 22
GenreAnimation, Aventure, Comédie, Famille, Science-fiction Budget

Lorsque l’invention high-tech de Wallace fait des siennes et qu’il est accusé à tort d’une série de crimes, le super chien Gromit passe à l’action pour sauver son maître.

Critique

Ce week-end, j’ai regardé deux films. Après coup, j’ai constaté avec amusement qu’ils partageaient un même thème, le jardin, bien qu’ils n’aient pourtant rien à voir l’un avec l’autre. Dans le premier, un jardinier se retrouve obligé à se la jouer Die Hard pour sauver son patron, Michael Youn. C’est Le Jardinier sur Prime Video. Dans le second, sur Netflix, un chauve crée un nain de jardin robot (ou un robot nain de jardin ?) capable de te faire un jardin au carré, mais un ancien ennemi n’est pas loin. Bref, le film du jour.

Avant de les voir, je me demandais lequel des deux j’allais critiquer lundi. Après visionnage, la question ne s’est même pas posé. En effet, d’un côté, tu as le retour d’un duo iconique (détenteur de trois Oscars, excusez du peu) qui a bercé mon enfance, dans un second long-métrage après celui avec un lapin-garou. De l’autre, tu as un duo qui ne fonctionne jamais, le tout au service d’un mauvais long-métrage dont le seul moment qui a retenu mon attention est celui où Youn se la joue Equalizer.

Ne vous trompez pas de jardin !

Bref, je disais Wallace et Gromit. J’ai poncé les trois premiers courts-métrages et je me suis régalé avec La palme de la vengeance, surtout qu’il renoue avec l’ennemi iconique d’Un mauvais pantalon (1993) et quelque part, le thème de l’utilisation de la technologie. Ça m’a filé une grosse bouffée de nostalgie. De l’époque où je me mettais sous la couette pour enchaîner les trois courts-métrages.

De La palme de la vengeance, j’ai été agréablement surpris par la qualité de la réalisation (je n’avais pas souvenir que ce fût aussi bon, avec ce petit côté old-school absolument ravissant – à noter que Nick Park officie toujours à la réalisation), l’humour (ça, je m’en rappelais bien par contre), les astucieuses références (il y en a beaucoup, comme à Terminator, Les Gardiens de la Galaxie, James Bond, The Office et j’en passe) et le côté un peu flippant (il y a des plans qui font légèrement froid dans le dos, ce qui est remarquable pour un film familial).

Des 80 minutes, il n’y a rien à jeter. Le rythme est impeccable. Et à la fin du visionnage, je me suis retrouvé avec une seule envie : relancer les anciens Wallace et Gromit tout en mangeant du fromage (et c’est d’ailleurs ce que je compte faire, vu que le fiston ne les a pas encore vus et a adoré ce Palme de la Vengeance).

Sur ce, tchao et bon appétit !

Par qui met 3/10 au Jardinier au passage.

Conclusion

Le grand retour du duo iconique de mon enfance, Wallace et Gromit. Après 17 ans, il était temps. En plus, on ne s’est pas moqué de nous avec un long-métrage très réussi, bourré d’idées, d’humour et avec quelques moments génialement un peu flippants. Bref, n’attendez pas aussi longtemps pour le prochain.

+

  • Retrouver Wallace et Gromit
  • Plein de bonnes idées
  • Réalisation maligne

  • On n’attend pas 17 ans avant de se retrouver, hein ?
8/10
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