Critique : Tulsa King – Saison 2

Près de deux ans après une première saison fort réussie, Tulsa King revient avec Sylvester Stallone (en même temps, sans lui, aucun intérêt) ; de plus, une troisième et une quatrième saison sont déjà en bonne voie (des négociations sont en cours entre Stallone et Paramount).

Pour cette nouvelle saison, j’avoue avoir moins accroché que la précédente. Je pense que c’est principalement lié à l’absence d’effet de surprise, même s’il y en a pas mal dans le dernier épisode. En effet, toute l’intrigue est prévisible une fois qu’on a capté qu’il n’arrivera rien à Dwight. Dès lors, il est difficile de montrer une quelconque inquiétude, contrairement à la deuxième moitié de la première saison.

L’effet de dépaysement est également moins présent. C’était un élément que j’avais adoré. Avoir ce mafieux new-yorkais débarquer en Oklahoma, c’était comme avoir Bienvenue chez les Ch’tis avec Stallone dans le rôle de Kad Merad avec des baffes en plus. Là, on revoit sans cesse les mêmes décors, mis à part la nouvelle baraque avec le gag du voisin.

Il y a tout de même des points positifs à mes yeux, comme les deux nouveaux venus, Frank Grillo et Neal McDonough, qui amènent un peu de peps. L’humour et la gouaille de Stallone sont toujours présents. En gros, on reste dans la même lignée que la saison précédente, la nouveauté et le suspense en moins. Bref, cela reste un bon délire, malgré une efficacité amoindrie. J’espère que la prochaine saison, vu le cliffhanger, va dynamiter le monde de Dwight Manfredi.