Critique : The Strain – Saison 1

The Walking Vampire

Fiche

D’après la trilogie de romans de Guillermo del Toro et Chuck Hogan
Titre
The Strain
Créateurs Guillermo del Toro, Chuck Hogan
Acteurs Corey Stoll, David Bradley, Mía Maestro, Kevin Durand, Richard Sammel, Jack Kesy, Jonathan Hyde, Natalie Brown, Sean Astin, Miguel Gómez, Ben Hyland
Titre original Saison 1
Pays États-Unis Nombre d’épisodes 13
Genre Drame, Horreur, Science fiction Format 42 mn
Diffusion d’origine 13 juillet 2014 Chaîne FX
Lorsqu’un Boeing 777 atterrit à l’aéroport new yorkais JFK sans qu’aucun signe de vie n’en émane, Eph Goodweather, un scientifique spécialisé dans les épidémies et les attaques biologiques, est dépêché sur les lieux. A l’intérieur de l’avion, il découvre que tous les passagers sont morts, probablement tués par un étrange virus ou… un monstre non identifié. L’homme fait alors équipe avec un ancien professeur, survivant de l’Holocauste, Abraham Setrakian. Ensemble, ils constituent un petit groupe qui devient rapidement le dernier espoir pour la survie de la race humaine. Des vampires transforment en effet petit à petit la civilisation en un gigantesque buffet. Le sang coule à flots et rien ne semble pouvoir les arrêter…
Photo de la saison 1 de The Strain
En voilà une qui a passé trop de temps devant les dessins animés.

Critique

L’univers de Guillermo Del Toro dans la petite lucarne (même si de nos jours, on ne peut plus vraiment parler de « petite »), une proposition digne de Don Corleone. Oui, vu qu’on ne peut pas la refuser.

The Strain, c’est une série de vampires. Mais attention, de vampires bien dégueulasses, dont le mode de reproduction, en plus du look, rappelle celui des vampires mutés de Blade II (réalisé par Del Toro, évidemment), à savoir un truc immonde, et dont les déplacements du Maître des Vampires déclenchent des souvenirs concernant la Faucheuse de Fantômes contre fantômes (signé par Peter Jackson, par contre) – il y a même une cape semblable. Bref, ils ont de la gueule et j’ai pas mal apprécié le fait que la transformation en vampire s’éloigne de celui de la mythologie pour s’approcher vers un truc plus « réaliste ». Par contre, la gueule de Maître. Non. Non. C’est juste ridicule. Je n’arrive jamais à le prendre au sérieux.

Les vampires mutés de Blade II contre New-York

Pour sa nouvelle série, la chaine FX a mis le paquet ainsi, on bénéficie d’effets spéciaux plutôt convenables (du moins, pour une série) et un bon casting porté par un Corey Stoll chevelu ! Ouh là, le voir avec des cheveux après House of Cards ? Il m’a fallu un moment pour m’en remettre. D’ailleurs, le mec, on va le voir prochainement dans un comic movie vu qu’il joue le méchant d’Ant-Man. Et puis surtout, l’épisode pilote est réalisé par Guillermo Del Toro. Par ailleurs, le pilote, malgré le même pitch que celui de Fringe, est très bon.

C’est d’ailleurs un point gênant, car les épisodes suivants baissent petit à petit en qualité. Plus on avance dans la saison, plus la série patine. On sent les évènements s’étirer en longueur et sur des points pas vraiment intéressants (la maman atteinte d’Alzheimer, la recherche de l’ex-femme de Corey). Au final, la série finit par tourner en rond une fois arrivée à sa moitié. Fort heureusement, c’est le moment où le personnage de Kevin Durand prend plus d’ampleur et éclipse totalement Corey Stoll. Il faut dire que vu le nombre de répliques drôles qui lui est réservé, difficile pour le Corey de rivaliser.

En plus de ça, The Strain comporte beaucoup d’actions, seulement les bagarres sont un peu rigides. Les vampires ressemblant plus à des zombies (et même pas agressifs avec ça) qu’autre chose. En plus, ils sont vachement sympas avec les stars du show. Ils attendent patiemment que ces derniers leur tranchent la tête. Du coup, on a plus de mal à voir The Strain comme une série de vampires, mais plus comme une série de zombies avec des super-zombies dans le lot.

Par Christophe Menat, le

Photo de la saison 1 de The Strain
Vous voyez les gars, je vous l’avais dit. Laisser les enfants trop longtemps devant la télé, ça les déglingue.

Conclusion

The Strain est une petite déception. Malgré son départ en fanfare grâce à Guillermo Del Toro, le show finit par patiner et tourner en rond. Comme si tout le budget avait été réservé pour les premiers épisodes et qu’il fallait boucler les derniers avec trois sous. À voir si la saison 2 réussit à dynamiter les enjeux notamment grâce à la secte de vampires. Après tout, la première saison de The Walking Dead avait le même problème.

+

  • La première moitié de la saison
  • L’humour du personnage de Kevin Durand
  • Une bonne idée de départ

  • La deuxième moitié de la saison
  • Le look du Maître
  • Plus des zombies que des vampires
6/10
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