Critique : DmC Devil May Cry

Les origines des larmes

Fiche

Titre DmC Devil May Cry
Éditeur Capcom
Développeur Ninja Theory
Plate-forme PC, Playstation 3, Xbox 360 Date de sortie 25 janvier 2013
Genre Action, Aventure, Beat’em all, Horreur Classification Déconseillé aux – de 16 ans
Testé sur PC
Image du jeu vidéo DmC Devil May Cry mettant en scène Dante avec Ebony et Ivory
« Hé Ebony et Ivory ! Ça fait plaisir de vous revoir les filles ! »

Critique

Dante est de retour… mais pas celui qu’on connaît. C’est un gamin à peine sorti de l’adolescence qui se présente face à nous. Un gamin avec un visage poupin parsemé des bleus incarne le nouveau visage du néphilim qui avait une boîte nommé Devil May Cry.

Ce changement de direction artistique peut surprendre, voir même choquer (à voir les premières réactions à la présentation du nouveau Dante, les responsables ont probablement dû engager des gardes du corps pour l’année qui a suivi). Finalement ça coule de source quand on sait qu’il s’agit des origines de Dante permettant de mettre la lumière sur les zones d’ombres de son passé, notamment sa relation tumultueuse avec son frère Vergil (dont le dénouement épique est à l’affiche de Devil May Cry 3, le meilleur épisode de la saga). On se permet même de se foutre de la gueule des cheveux de Dante au détour d’une cut-scene dans la première mission.

Si on était curieux de découvrir les origines de Dante, le résultat est en-deçà des attentes, n’offrant aucune surprise et des personnages sans saveur. On a même l’impression d’assister à un melting-pot des précédents Devil May Cry. N’oublions pas non plus les cinématiques au rabais. Mais où sont passés les folles envolées de Dante et les combats de malade surtout celles du troisième avec sa moto ?

Si l’histoire est décevante, le changement de développeurs pour la saga a apporté un plus : des décors magnifiques notamment dans les Limbes où les designers se sont lâchés offrant une vision unique en plus d’être impressionnante. Une sacrée performance permettant de relativiser la déception.

Au niveau du gameplay, franchement je n’ai perçu aucun changement par rapport aux Devil May Cry habituels. On récupère des armes une par une, on débloque des combos (rien de folichon) et on enchaîne les combats pour avoir plus de vie et de meilleurs combos (malheureusement celles de bases suffisent largement). Le seul ajout notable concerne les phases de plate-forme finalement beaucoup trop basique pour représenter un challenge ou un vrai intérêt. Si le gameplay n’évolue pas, il faut tout de même préciser qu’il reste efficace. Bref, on ne refait pas une formule qui marche. Quant aux boss, ils sont loin de déchaîner les passions mais sont tout de même des bons moments permettant de briser la monotonie des combats surtout que les ennemis sont peu variés et au bout du compte, on a l’impression de refaire toujours les mêmes combats. Quid de leur look? Rien d’extra…

PS: privilégiez la version PC, les temps de chargement sont presque inexistants contrairement aux versions consoles.

Image du jeu vidéo DmC Devil May Cry mettant en scène Dante en plein combat
« C’est moi, la toupiieeeee humaiiiiiineeeeeuuuhhhh ! »

Test

Graphisme : 8/10 – Des décors de malade sinon dans l’ensemble, c’est plutôt joli même si des textures immondes et une modélisation cubique viennent parfois gâcher l’harmonie. Une motion capture efficace pour les visages.

Gameplay : 7/10 – J’avoue avoir été un peu déçu de ce côté. Ça reste très classique et les phases de plate-forme moyennes. Notons juste une belle séquence où il s’agit de sauver une voiture d’une collision certaine. Rendez-moi Bayonetta!

Durée de vie : 5/10 – Le solo est très court, à peine huit heures en mode difficile. On pouvait demander plus.

Histoire : 4/10 – Si l’histoire est pas terrible, de toute façon ça n’a jamais été le cas pour les DmC, on s’attendait à mieux pour les cinématiques, mollassones hormis pour l’ouverture.

Son : 8/10 – On aime ou on n’aime pas. La bande son, c’est du pur hard-rock et ça colle plutôt bien à l’univers. Rien à redire pour les voix.

Son point fort – Un Devil May Cry ne se refuse pas.

Son point faible – Vivement le successeur du troisième.

DmC Devil May Cry Image
Quand je vous disais que les décors ne ressemblaient à rien de connu.

Conclusion

Pour ce nouveau Devil May Cry, pas grand chose de neuf à signaler sinon un changement de look pour Dante qui aura fait couler beaucoup d’encre (ou user beaucoup de touches pour rester moderne) et des décors de malade. Bref, un bon épisode (mieux que le décevant quatrième) mais en deçà du premier et du troisième.
7/10
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