Critique : Assassin’s Creed : Revelations

On nous a menti !

Fiche

Éditeur Ubisoft
Développeur Ubisoft Montreal
Plate-forme PC, Playstation 3, Xbox 360 Date de sortie 15 novembre 2011
Genre Action, Plates-formes, Tower Defense Classification Déconseillé aux moins de 18 ans
Desmond Miles, après avoir retrouvé la Pomme d’Eden qui a pris le contrôle de son corps pour tuer Lucy Stillman, retourne dans l’Animus. Il y retrouve les bribes de mémoire du Sujet 16, qui lui explique que le mode de fonctionnement spécial où il se trouve dans l’Animus, appelé Black Room, lui permettra de « faire le tri » entre les mémoires de ses ancêtres et les siennes, afin de reconstruire son esprit et sortir indemne psychiquement de l’Animus, une épreuve à laquelle le Sujet 16 n’a pas survécu.

Critique

Enfin, après Assassin’s Creed 2 et sa « suite » Brotherhood, on va enfin avoir le droit à des révélations dignes de ce nom. Du moins, c’est ce qu’on espère en lançant le jeu. Puis bon, vu comment ça s’était fini dans l’épisode précédent, on s’attend au moins à un démarrage en fanfare.

Même pas, la première déception se profile sous nos yeux. Desmond est dans le coma. Et c’est parti mes cocos pour tout recommencer avec un Ezio vieux. Au moins, on aura pu apprécier une superbe cinématique (mais on l’avait déjà vu des milliers de fois avec la vidéo diffusée lors de l’E3). Premier constat, qu’est-ce que c’est laid. Le moteur n’a pas presque pas changé depuis le deuxième et Uncharted et Batman sont sortis récemment. On plisse les yeux pour ne pas faire attention à cela.

On arrive dans une nouvelle ville : Constantinople. C’est grand ! Mais c’est moche. Les bâtiments sont carrés, les textures se ressemblent tous et puis il y a petit quelque chose qui rend le tout moche, un filtre, de l’aliasing? Je ne sais pas, je n’arrive pas à mettre la main dessus. Si l’ensemble a beaucoup de vies, on n’est jamais réellement enthousiasmé par la ville (c’est quand même autre chose que Rome). Là, mes cocos, vous allez devoir tout vous retaper : achat des magasins, achat d’armes et d’armures, ouverture de QG… On récupère un nouveau outil qui permet de grimper les façades des bâtiments plus vite (c’est vraiment le plus de cet opus).

On fait comme d’habitude, on remplit les quêtes secondaires sans vraiment d’enthousiasme (faut dire que si on nous sortait un GTA tous les ans, on se lasserait aussi). L’histoire n’est pas terrible du tout, la seule éclaircie dans celle-là, concerne les missions secondaires avec Altaïr qui se révèle passionnantes, retraçant le reste de la vie d’Altaïr depuis la fin du premier pour un final mémorable. L’histoire d’Ezio a bien du mal à tenir la comparaison malgré une histoire d’amour sympathique.

Par contre, il y a quand même de bonnes idées comme ce Tower Defense (jeu où on doit placer des unités dans des endroits stratégiques afin de protéger un bâtiment) mais au bout du compte, la répétition finit par lasser après la dixième partie. Et… Ben non en fait c’est tout, ce qui a dire parce que la partie concernant les origines de Desmond, où on se retrouve dans une espèce de Portal du pauvre, est loin d’être bien. C’est simple, chiant et on se dépêche de les boucler pour récupérer le trophée/succès.

La grosse question concerne les révélations finales. Vous en aurez pour votre argent ? Pas vraiment surtout qu’au final, on n’apprend pas grand-chose de ce qu’on pouvait déjà deviner.

Spoiler

Le remake de Superman ? Non, malheureusement le bébé protégé par la mère crève… Blague mise à part. On apprend quoi, que des Anciens ont placés des sanctuaires un peu partout. Génial ! Tout ça pour ça.

Et ça finit par une fin d’enfoiré, ne nous laissant qu’avec l’attente d’un troisième Assassin’s Creed (un vrai 3, cette fois-ci). Mais bon, si c’est pour encore se retaper la même chose, je ne sais pas si je serais preneur.

Test

Graphisme : 6/10 – Le jeu a pris un sacré coup de vieux. Forcément en ne changeant presque rien depuis le deuxième opus.

Gameplay : 8/10 – Le gameplay ne change pas mais demeure toujours aussi excellent. Et en plus de cela, on retrouve un jeu de Tower Defense. Malgré tout, on aimerait des combats un peu plus dynamiques et moins faciles.

Durée de vie : 8/10 – Monstrueuse, il faut dire qu’il y a des tonnes de choses à faire. Toutefois, il ne faut qu’une dizaine d’heures pour terminer la quête principale.

Histoire : 6/10 – L’univers est riche mais les rebondissements quasiment nulles. On s’emmerde sec du côté d’Ezio mais on s’amuse avec Altaïr. Les révélations se révèlent au final anecdotiques (on ne saura rien des Templiers et des Assassins du futur). Ils devraient commencer à s’y mettre avant qu’on commence à s’en lasser.

Succès/Trophées : 8/10 – A peu près 50% en finissant l’histoire et en en bouclant quelques quêtes secondaires. Par contre, tout obtenir est nettement plus ardu qu’avant.

Son point fort – Du Assassin’s Creed ultra complet.

Son point faible – Ça reste du Assassin’s Creed et au final, on refait tout le temps la même chose. Aussi on comptera sur des révélations pourries.

Conclusion

Les révélations ont lieu mais ce n’est pas celles qu’on attendait et en plus, on les voyait venir à des kilomètres. Au moins, l’histoire d’Altaïr et d’Ezio est bouclée, on pourra enfin passer à autre chose.

 

 

Un Assassin’s Creed qui commence à prendre un coup de vieux.

6/10
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