Critique : Super/Man : L’histoire de Christopher Reeve

Le 10 octobre 2004, Christopher Reeve quittait cette planète pour rejoindre Krypton. Vingt ans (pile poil) plus tard, un documentaire lui étant consacré est sorti en salles. Une occasion qui colle d’ailleurs parfaitement avec la volonté de James Gunn de nous proposer à nouveau un Superman lumineux en salles obscures (amenez vos lunettes de soleil — Pierrot le fou a déjà les siennes).

Ce qui m’a marqué avec ce documentaire, ce sont les nombreuses larmes versées devant ce destin tragique (dès lors, les lunettes ont également un intérêt pour ceux d’entre nous qui n’aiment pas montrer leurs émotions – poker face). Pour ajouter une couche, une des intervenantes, Brooke Ellison, est décédée deux ans après la première du documentaire à Sundance. Elle était l’inspiration du téléfilm réalisé par Christopher Reeve, Pour que la vie continue (2004), qui a été diffusé à la télévision deux semaines après sa mort.

Superman & Popeye

Si je connaissais les grandes lignes de l’histoire du Superman le plus emblématique de l’histoire du cinéma, j’aurais appris beaucoup de choses avec ce documentaire. Notamment sa profonde amitié avec Robin Williams. J’ai beaucoup aimé le fait qu’ils n’aient pas essayé de cacher ses défauts, afin de bien faire comprendre qu’il n’était pas Superman. À ce niveau, l’anecdote du golf après la naissance du bébé se pose là. Même si son combat après son accident force le respect, il convient de souligner la présence de Dana Reeve. Car sans Dana, il n’y aurait pas eu de Super/Man.

Au final, mon seul regret concernant ce documentaire réside dans sa réalisation, trop académique et dénuée de génie. Heureusement, on peut compter sur une superbe cinématique et des intervenants parfois très touchants, avec une mention spéciale pour le fils, William Reeve.