Fiche
Titre |
StarCraft 2 : Legacy of the Void
|
---|---|
Éditeur | Blizzard Entertainment |
Développeur | Blizzard Entertainment |
Plate-forme | PC, Mac | Date de sortie | 10 / 11 / 2015 |
---|---|---|---|
Genre | Stratégie | Testé sur | PC |
Critique
Seule la campagne solo est critiquée.
Cinq ans après la sortie de StarCraft 2, on a enfin droit à la dernière extension. Celle qui va nous permettre de boucler la campagne tout en incarnant la dernière race sur le banc : les Protoss.
Cinq ans, c’est long quand même. Plus surprenant est, quand j’ai relancé StarCraft 2, de ne pas avoir été choqué par les graphismes. Pourtant, le moteur n’a pas changé durant cette moitié de décennie. Au contraire même, j’ai été agréablement surpris par leur finesse et Blizzard fait toujours autant de merveilles avec ses cinématiques. Même si celle d’intro de Legacy of the Void ne fait pas partie des meilleures (celle de Heart of the Swarm était bien plus marquante), ça reste au-dessus du game.
Pour le reste, difficile de noter des différences. Ma prise en main des Protoss (ma race préférée en multi) a été quasi instantanée. La campagne n’offre pas vraiment de surprise. Pour pratiquement toutes les missions, j’ai eu l’impression de les avoir déjà faites. Les seules à vraiment sortir du lot sont celles de l’épilogue où on joue avec les trois races. Je ne vous dis pas le coup de stress au moment de prendre en main les Zergs, j’avais complètement oublié comment on les maîtrisait. « Raah, mais bordel, on attaque ma base. Comment fait-on déjà pour produire des Zerlings ? ».
Non, l’apothéose n’est pas atteinte
Non, vraiment, j’ai été un peu déçu par la campagne. Alors qu’on arrivait à la fin de la saga, je m’attendais à bénéficier d’un panel de moments épiques. Là, franchement, c’était une banale campagne dans la lignée des deux précédentes, mais en moins bien (les personnages secondaires, à l’exception de Phénix, manquent cruellement de charisme). Quant à l’épilogue, s’il offre des missions plus attrayantes, côté histoire, ce n’est pas trop ça. J’ai eu en permanence l’impression d’avoir seulement les trois héros contre le grand méchant Amon (Mass Effect’s style), alors que nous sommes dans une simulation de guerre. Que la galaxie entière est en guerre contre Amon. Pour parachever le tout, jamais, on ne croit qu’on va perdre. Jamais nos héros ne se retrouvent difficulté, sauf durant le prologue, et c’est bien dommage.
Par Christophe Menat, le , en direct depuis le Vide.
Conclusion
StarCraft 2 boucle sa campagne avec moins d’inspiration que d’habitude, mais au final, le jeu est si merveilleusement calibré qu’il n’en reste pas moins excellent. Au final, c’est le problème des très grands : on en veut encore plus.
|
|
+
|
–
|
7/10 |