Critique : Avengers : Endgame (sans spoilers)

Une conclusion dans les larmes

Fiche

Titre Avengers : Endgame Titre VO
Réalisateurs Anthony Russo, Joe Russo Scénaristes Christopher Markus, Stephen McFeely
Acteurs Robert Downey Jr., Chris Evans, Mark Ruffalo, Chris Hemsworth, Scarlett Johansson, Jeremy Renner, Don Cheadle, Paul Rudd, Brie Larson, Karen Gillan, Bradley Cooper, Josh Brolin
Date de sortie 24 / 04 / 2019 Durée 3h 02
Genre Action, Aventure, Fantastique, Science fiction Budget 356 000 000 $

Thanos ayant anéanti la moitié de l’univers, les Avengers restants resserrent les rangs dans ce vingt-deuxième film des Studios Marvel, grande conclusion de la 3ème phase de l’Univers Cinématographique Marvel.

Critique

Jamais, de toute ma carrière sur le blog (presque neuf ans quand même), j’ai fait deux critiques pour un même film. Néanmoins, Avengers : Endgame n’est pas comme les autres. Il est bien plus que ça. Il est l’apothéose d’un univers né, il y a onze ans. Le 30 avril 2008, Tony Stark débarquait en France. Le 24 avril 2019, l’univers cinématographique Marvel tel qu’on le connaît prend fin.

Avant de le voir, je pressentais très fortement le besoin de faire deux critiques. Une vierge de spoiler et une autre où je pourrais alors me lâcher entièrement. Après le visionnage, le constat fut sans appel. Le besoin est réel. Que dis-je ? Il est nécessaire ! Les frères Russo ont tenu leur promesse de nous offrir une séance où on pouvait aller dans la salle sans savoir ce qui allait nous attendre. Les surprises sont légions. Une armée. Dès lors pour respecter leur demande de ne pas les divulguer. Aussi parce qu’en tant que fan, je ne veux qu’une chose, que tout le monde découvre le film dans les mêmes conditions que moi. Du coup, j’ai fait ces deux critiques. Tu es ici dans la critique vierge de spoiler. Toi qui n’as pas encore vu le film, tu peux donc poursuivre sans crainte.

Un film imparfait… Mais une conclusion parfaite

Avengers : Endgame n’est pas exempt de défaut si on le prend en tant que film seul. On peut lui reprocher une narration un peu disparate avec des tons divers comme s’il y avait plusieurs films en un seul. La narration n’est pas toujours fluide. Côté spectaculaire, je m’attendais à un peu plus. Sauf que… Sauf qu’il n’est pas un film seul. C’est une conclusion. Tant d’arcs y trouvent leur fin (d’où la narration disparate). Dès lors, il devient une œuvre fleuve. Un film si dense que le barrage de la définition d’objet cinématographique ne peut le contenir. Résultat, la générosité qui y est contenue fait céder, voir carrément exploser, le barrage. Un véritable raz-de-marée submerge le cœur du fan et il n’en ressort pas. Ce dernier meurt noyé sous le poids de ses larmes.

Encore une fois. Comme à chaque production de Marvel Studios, l’action, le rire et les larmes se mélangent pour produire un gigantesque tourbillon. Toutefois, Avengers : Endgame est le plus grand d’entre eux. Il trouve le parfait équilibre entre chaque ingrédient pour offrir la conclusion rêvée à l’univers cinématographique Marvel tel qu’il était.

Un final dantesque

Je m’attendais à être ému. Mais certainement pas à ce point. Sûrement pas. Seul un film avant celui-ci avait réussi à me faire pleurer plusieurs fois lors de la séance. La Ligne Verte de Frank Darabont. Maintenant, Avengers : Endgame l’accompagne. Chris Evans a révélé qu’il avait pleuré trois fois durant la première heure. Votre serviteur aussi. Robert Downey Jr. a exprimé :

Les 8 dernières minutes de ce film sont peut-être les meilleures 8 minutes de toute l’histoire de la série, car tout le monde est impliqué. Alors j’ai été ravi.

C’est, encore une fois, vrai. J’irais même à étendre à la dernière demi-heure. La dernière partie est dantesque. Pas seulement dans le sens spectaculaire, mais dans tous les sens du terme. Une véritable orgie de fantasmes.

Orgasme émotionnel

Revenons à l’émotion. J’ai été tellement ému que je ne pouvais retenir mes larmes. Ma mâchoire a plusieurs fois tremblé sous le choc. J’ai senti ma gorge se nouer. Maintenant, si je devais faire le compte de toutes les fois où j’ai lâché des larmes, j’en serais incapable, mais plus de cinq, c’est sûr. Une performance hors du commun.

D’autant plus qu’une de mes plus grosses crises de chialage n’était pas de tristesse, mais de joie. Un moment improbable. Je m’attendais à tout sauf à ça. Des années durant, en lisant des pages et des pages de comics Marvel, j’avais rêvé de moments dantesques au cinéma. Je n’aurais jamais cru les avoir un jour. Plusieurs fois, Marvel Studios s’y était approché, mais il manquait toujours un tout petit quelque chose. Ce déclic, ils l’ont eu sur Endgame. Résultat, des larmes de… joie. J’étais comme un dingue à l’intérieur. C’était ouf. Invraisemblable. Je ne crois pas que je revivrai une telle émotion au cinéma jusqu’à ma mort.

Une fois que la salle s’est rallumée, il a fallu se lever et j’ai été surpris de voir que mes jambes étaient flageolantes. Néanmoins, je ne sais pas si c’est dû au film ou au fait que je n’ai pas bu d’eau pendant les trois heures qui ont précédé le film. Parce que bordel, il était hors de question que j’en loupe une miette (surtout que maintenant que je l’ai vu, je peux le dire, il n’y a RIEN à jeter, RIEN) et j’ai suffisamment de dignité pour ne pas me pisser dessus. On va donc dire un peu des deux, mais le recul me fait dire que la grosse majorité est due au film. Parce qu’Endgame, c’est la fin d’une époque. L’ultime cadeau au fan.

Par Christophe Menat qui boit beaucoup d’eau pour récupérer tout ce qu’il a perdu en pleurant, le 24 avril 2019.

Conclusion

En tant que film, Avengers : Endgame n’est pas parfait. Il a des défauts. Sauf qu’il ne s’agit pas d’un film. Il est plus que ça. Il s’agit de la récompense ultime pour toutes ces années de fidélité devant les films Marvel. Une conclusion. Une fin aux multiples intrigues qui nous tiennent en haleine depuis onze ans maintenant avec du fan service à volonté. En cela, difficile d’imaginer mieux. L’émotion n’aura jamais été aussi forte. J’ai déversé des torrents de larmes (dont un, improbable, de joie). J’ai terminé avec les jambes flageolantes. Une fin comme ça, on en a qu’une par décennie, voir par siècle. Je ne veux pas m’enflammer, mais je n’ai jamais vécu ça. Je savais d’avance que j’allais kiffer. C’était obligé. Malgré tout, je ne m’attendais pas à un choc émotionnel d’une telle magnitude. Je ne peux terminer ma critique autrement que par… Merci Marvel. Merci Kevin Feige. Pour la balade. Pour cette aventure d’une vie.
10/10

Si tu as vu le film, je t’encourage à continuer ta lecture avec la critique avec spoiler.

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