Critique : People Like Us

La famille, c’est notre maison

Fiche

Réalisateur Alex Kurtzman (un épisode d’Alias)
Scénaristes Alex Kurtzman (Cowboys et envahisseurs), Roberto Orci (Cowboys et envahisseurs), Jody Lambert
Acteurs Chris Pine (Unstoppable), Elizabeth Banks (Hunger Games), Michael Hall D’Addario (Sinister), Michelle Pfeiffer (Dark Shadows), Olivia Wilde (Time Out), Mark Duplass, Sara Mornell, Philip Baker Hall (50/50)
Titre original Date de sortie 29 juin 2012 (USA)
Pays USA Budget 16 000 000$
Genre Comédie, Drame Durée 1h55
Un homme retourne chez lui après la mort de son père d’un cancer. Il découvre alors un secret familial et commence un voyage introspectif.

Critique

Dans le genre bon film même pas sorti en France, People Like Us est éligible. En plus, tous les ingrédients sont réunis pour s’offrir un bon petit succès : deux acteurs bankables (Chris Star Trek Pine et Elizabeth Hunger Games Banks) et une histoire inspirée de faits réels.

Certes l’histoire ne vole jamais haut, on reste dans les tranchées du synopsis simpliste dont le traitement reste très puritain (pourtant on pouvait facilement dérailler surtout via l’histoire d’amour unilatérale entre frère et sœur) mais il faut dire que ça fait mouche surtout grâce à un final sublime. J’en ai lâché quelques larmes.

Le quatuor des acteurs offre une prestation solide mais en tant qu’homme difficile de ne pas craquer en priorité pour la pétillante Elizabeth Banks. Avec ses mèches blondes, sa bouille marrante et sa gestuelle de bombasse (un trait que je ne lui connaissais pas). En face d’elle pour rivaliser dans le concours des plus beaux yeux, le nouveau Kirk alias Chris Pine (à prononcer à l’anglaise sinon ça fait mal). Nickel comme d’habitude, tombeur de femmes et comportement de bon pote. L’acteur américain est très juste dans sa partition nous offrant un personnage suffisamment ambigu pour nous attacher. Par contre, la honte derrière le volant où il affiche le même comportement qu’un papy myope (papy Mougeot sort de ce corps).

Dans le rôle du gamin catalyseur, le jeune Michael Hall D’Addario qui malgré une coupe dégueulasse est suffisamment attachant sans oublier son humour (et puis commencer en faisant exploser une piscine, chapeau l’artiste). Dans le rôle de la mégère fouteuse de merde, la seule et unique Catwoman (Anne who ?), la grande Michelle Pfeiffer qui commence à faire son âge (54 ans) et dont je n’arrive toujours pas à m’habituer à son horrible nez refait (combien de fois, je me suis perdu mentalement en le regardant). En tout cas, le talent n’a rien à voir avec le physique et la dame permet d’offrir de beaux moments d’émotions lors de ses duels d’insultes (à la Monkey Island) face à Chris Pine.

Grosso modo, l’histoire ne respire rien de nouveau mais les ingrédients du beau cinéma populaire sont là. Le cinéma populaire proche du téléfilm mais à la plastique du grand cinéma et avec des acteurs bien plus doués. People Like Us, c’est aussi rien que pour voir Elizabeth Banks casser la gueule de Chris Pine dans les règles de l’art…

Le film bénéficie derrière l’écran d’un duo soudé et déjà derrière un paquet de blockbusters en tant que scénaristes (The Island, La Légende de Zorro, Mission: Impossible III, les deux premiers Transformers, Star Trek, Cowboys & envahisseurs). On sait où ils ont récupéré Chris Pine et Olivia Wilde. D’ailleurs en parlant de cette dernière, n’espérez pas grand chose de la reine des blockbusters un peu pourris, elle n’apparaît pas longtemps… En plus, Wilde contre Banks. Excusez-moi mais je l’ai vite oublié. Les hommes préfèrent les blondes, dit-on.

Conclusion

People Like Us est classique, n(offre rien de transcendant mais suffisamment bien calibré pour nous captiver de bout en bout et avec pour cerise sur le gâteau un final émouvant. L’archétype du petit film plaisant à regarder un après-midi où il pleut.
+ – Elizabeth Banks
– Le final
– Prévisible
7/10
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