Critique : Nobody Wants This – Saison 2

Nobody Wants This… et pourtant tout le monde veut les revoir.

Il faut reconnaître que, malgré son côté comédie romantique tranquille, la série créée par Erin Foster avait réussi à réunir un casting pétillant, aussi bien dans les premiers rôles que chez les secondaires.

Le truc génial avec cette deuxième saison, c’est qu’elle reprend exactement là où la première — et la grande majorité des comédies romantiques — s’arrêtent : les deux amoureux, après une rupture, se retrouvent pour un baiser endiablé qui valide leur couple malgré tout ce qui les sépare.

Et après ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Rien d’intéressant ?

Trois visions du couple, trois dynamiques

Impossible de ne pas penser à Friends, qui n’a jamais réussi à garder Ross et Rachel ensemble. « Un couple solide, c’est trop chiant ! » ? Je pensais qu’on allait partir sur la même voie, mais Nobody Wants This préfère explorer la vraie difficulté : construire une vie de couple. Et ce n’est pas simple avec la conjugaison de l’agnosticisme de Joanne et du rabbinisme de Noah… Cela débute avec un épisode génial du dîner entre amis.

La série en profite pour développer davantage les personnages secondaires, notamment ceux qui avaient brillé en saison 1 : la sœur de l’héroïne et le frère du rabbin avec sa femme (sans oublier la mère juive). On explore alors trois vies de couple différentes. J’avoue avoir moins accroché à l’histoire de la « sista », parce que franchement trop abracadabrante. Celle du frère, en revanche, est assez touchante, en plus d’être poignante. Mais de toute façon, l’alchimie entre la sista et le bro est tellement forte que les autres ont du mal à exister entre eux.

Cette deuxième saison offre également toujours un joli rythme, avec pas mal de moments sympathiques et drôles (par contre, petite déception pour le caméo sans inspi de Seth Rogen – allez, mec retourne vite nous faire une nouvelle saison exceptionnelle pour The Studio). Une vraie série pop-corn qu’on dévore jusqu’au bout du bucket. Dommage que le final joue un peu trop la facilité. Bref : vivement la troisième saison, déjà confirmée.