Critique : Le Murder Club du jeudi

Comment refuser le visionnage d’une comédie policière réunissant un casting aussi excitant qu’Helen Mirren, Pierce Brosnan et Ben Kingsley ? Impossible.

Reposant sur le principe redoutablement efficace du whodunit, Le Murder Club du jeudi nous plonge dans la vie d’habitants d’une maison de retraite (sans Kev Adams) en pleine enquête criminelle. Parfait pour patienter avant la nouvelle saison d’Only Murders in the Building. On peut facilement rapprocher les deux, avec cette idée de simples amateurs qui se retrouvent à résoudre un vrai meurtre, le tout avec humour et un soupçon de suspense.

La reine mène l’enquête

Avec seulement deux heures devant soi combiné à un rythme impeccable : le temps passe très vite, surtout en si bonne compagnie. Seul bémol à mes yeux : le personnage d’Helen Mirren prend un peu trop de place. Même si j’adore l’actrice et son personnage, plutôt fun avec son « mystérieux » passé et ses bonnes blagues (comme celle faisant référence à The Queen de 2006 où elle incarnait Elizabeth II), c’est dommage que les autres personnages, surtout celui de Ben Kingsley, en soient un peu éclipsés.

Quant à l’enquête, elle réserve de sympathiques rebondissements dans une atmosphère légère, agrémentée de clichés et de personnages secondaires amusants, parmi lesquels on retrouve Naomi Ackie, Tom Ellis, Jonathan Pryce, Richard E. Grant et le redoutable David Tennant (génialement détestable ici).

Pour l’info, il s’agit d’une adaptation des romans de Richard Osman — petite anecdote : sa femme, Ingrid Oliver, joue le rôle de Joanna, la fille de Joyce (Celia Imrie). Cela me donne l’espoir que d’autres films suivront avec ce groupe, car j’ai vraiment envie de les retrouver.