Critique : La Petite Nemo et le Monde des rêves

Un conte émouvant

Fiche

Titre La Petite Nemo et le Monde des rêves Titre VOSlumberland
Réalisateur Francis Lawrence Scénaristes David Guion & Michael Handelman
Acteurs Jason Momoa, Marlow Barkley, Chris O’Dowd, Kyle Chandler
Date de sortie18 / 11 / 2022 (Netflix) Durée2h
GenreAventure, Comédie, Drame, Famille, Fantastique Budget150 000 000 $

Accompagnée d’un hors-la-loi extravagant, une jeune orpheline intrépide voyage dans le monde des rêves pour trouver une perle qui exaucera son vœu le plus cher.

Critique

Je n’avais pas prévu de voir La Petite Nemo et le Monde des rêves à la base. Il faut dire que la pauvre qualité des fonds verts du teaser m’avait vachement refroidi malgré la présence de Jason « Aquaman » Momoa. Tout respirait le cheap. Mais la publicité a fait son effet. Il faut dire qu’aux Halles de Châtelet où je passe pas mal de temps, on peut voir l’affiche partout. Je sors de la FNAC, Jason Momoa ! On prend l’escalator, Jason Momoa ! Nous y sommes cernés par le Momoa !

Finalement, dimanche après-midi, vu qu’il caille dehors, avec ma compagne, on se dit que ce serait l’occasion de regarder un film en famille. Mais quel film ? Bam, comme vous vous en doutez, le message subliminal de la publicité a fait son effet. D’ailleurs, pour la série Mercredi, ça ne va pas tarder, je pense.

Quelques minutes après le naufrage

En soi, le film m’a agréablement surpris surtout du fait qu’il traite un sujet pas facile pour un film familial : le deuil. Son traitement m’a rappelé l’excellent Quelques minutes après minuit (2016) de J.A. Bayona, mais plus porté sur la comédie et l’action avec un twist certes prévisible, mais diablement efficace. Inévitablement, les émotions sont présentes, surtout grâce à la justesse de son trio d’acteur : Jason Momoa, la jeune Marlow Barkley et l’irlandais Chris O’Dowd.

Le premier en impose de par son monstrueux charisme et, surtout, il est visiblement très motivé à l’idée de jouer un personnage cartoonesque. Très agréablement surpris de voir le Momoa se lâcher à ce point comme s’il avait été possédé, le temps d’un long-métrage, par l’esprit de Jim Carrey. Du coup, l’idée de le voir en Lobo chez DC m’excite au plus haut point.

La seconde est arrivée à se montrer suffisamment juste et émouvante dans les scènes dramatiques pour me plonger dans l’histoire. Pour finir, le dernier est un acteur que j’adore depuis la série The IT Crowd. Là, il m’a bluffé en étant à la fois hilarant et émouvant. Une belle performance.

Pour le reste, le réalisateur Francis Lawrence fait preuve de son savoir-faire acquis entre les Hunger Games (trois, à son actif) et autres blockbusters comme Je suis une légende (2007) ou Constantine (2005). Dès lors, les séquences oniriques sont très sympathiques à suivre. Surtout qu’elles ne manquent pas d’humour. Mention spéciale à la ville de verre. Bon ok, les effets spéciaux ne sont pas au top, mais ça passe. Pourquoi ? Parce que ce sont des séquences oniriques, donc on ne recherche pas le réalisme.

Par qui comprend mieux pourquoi Netflix a autant misé la promo autour de La Petite Nemo.

Conclusion

Je ne m’attendais à rien, et non, je ne suis pas déçu. Au contraire, La Petite Nemo et le Monde des rêves est une adorable aventure dans Slumberland apportant une partie dramatique inattendue (chez moi, en tout cas) et pleine d’émotions. Le tout avec un trio d’acteurs au top. Bref, charmant conte familial.

+

  • Les rêves, entre onirisme et humour
  • Trio d’acteurs
  • Émouvant
  • Puissance du twist même si prévisible

  • J’aurais voulu encore plus de rêves
8/10
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