Critique : Immortals of Aveum

Normalement, je ne fais pas de critiques de jeux sortis il y a plus d’un an. Mais je me suis dit que de toute façon, la plupart de mes critiques de jeux vidéo sont publiées des mois après la sortie du jeu, la faute à mon rythme assez lent (faites des gosses, on m’a dit ! – attention, j’adore mes gamins, mais bon, des fois, le vieux temps où j’avais du temps à gaspiller me manque).

Bref, je divague. Je voulais juste parler d’Immortals of Aveum, un jeu que j’ai eu « gratuitement » grâce au PS+. Je me rappelle qu’à sa sortie, je voulais le prendre, mais les retours, qui étaient bons mais pas oufs, m’ont encouragé à me focaliser sur d’autres jeux. À noter aussi que ça a été un échec commercial. Le budget trop élevé (85 millions pour le développement) et la licence inédite ont mis à mal Ascendant Studios dont c’était le premier jeu vidéo. Finalement, vu qu’il est gratuit, je me suis laissé tenter en attendant le prochain gros jeu.

Gauntlets, magiciens sur mesure

Franchement, j’ai bien kiffé. Déjà graphiquement, le jeu est très solide. J’ai lu des critiques qui ont parlé de problèmes à sa sortie, mais quoi qu’il en soit, les différents correctifs ont visiblement réglé le problème. C’est beau, fluide et dynamique. Ce qui tombe bien, car on est sur du Fast FPS à la Doom Eternal, l’un de mes plus gros coups de cœur vidéoludiques de ces dernières années. Mais dans l’univers de la magie. En gros, on a trois « armes » différentes : fusil à pompe (magie rouge), fusil de précision (magie bleue) et mitraillette (magie verte) avec quelques coups spéciaux. L’ensemble est efficace, même s’il y a parfois des petits coups de mou.

Mais c’est surtout au niveau de l’histoire que j’ai été pris. Au début, j’étais un peu noyé devant le flot d’informations, vu qu’on installe un univers dense. Mais je suis resté accroché grâce au ton. Loin de se prendre totalement au sérieux, notamment via son héros bien fun et une écriture rendant les dialogues plus naturels, Immortals of Aveum déploie une aventure amusante, avec un soupçon de fin du monde (sinon ce n’est pas drôle) et quelques rebondissements sympathiques.

Au final, on a une jolie galerie de personnages stéréotypés, mais dont le charme est là. Sauf peut-être le grand méchant, quand même. Pour l’anecdote personnelle, l’actrice derrière le personnage Kirkan me rappelait quelqu’un sans que je n’arrive à mettre la main dessus avant la révélation : Gina Torres, alias la terrible et sexy Jessica Pearson dans la série Suits, avocats sur mesure.