Fiche
D’après le roman Hunger Games : La Révolte de Suzanne Collins | |
Titre | Hunger Games : La Révolte – Partie 2 |
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Réalisateur | Francis Lawrence |
Scénaristes | Peter Craig, Danny Strong |
Acteurs | Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Julianne Moore, Philip Seymour Hoffman, Jeffrey Wright, Stanley Tucci, Donald Sutherland, Jena Malone |
Titre original | The Hunger Games – Mockingjay: Part 2 | Date de sortie | 18 / 11 / 2015 |
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Pays | États-Unis | Budget | – |
Genre | Aventure, Guerre, Science fiction | Durée | 2h 17 |
Alors que Panem est ravagé par une guerre désormais totale, Katniss et le Président Snow vont s’affronter pour la dernière fois. Katniss et ses plus proches amis – Gale, Finnick, et Peeta – sont envoyés en mission pour le District 13 : ils vont risquer leur vie pour tenter d’assassiner le Président Snow, qui s’est juré de détruire Katniss. Les pièges mortels, les ennemis et les choix déchirants qui attendent Katniss seront des épreuves bien pires que tout ce qu’elle a déjà pu affronter dans l’arène… |
Critique
« Rien ne vous a préparé à ce dénouement. ». Woh, rien que ça. Ça en jette. Du coup, faut croire que j’étais suffisamment préparé, car aucune surprise dans tout le déroulement de cette conclusion de la saga.
Si je ne porte pas forcément Hunger Games dans mon cœur, je reconnais tout de même des qualités aux deux premiers qui sont des films très solides. Par contre, j’ai trouvé la première partie de La Révolte d’un chiant. Néanmoins, le cliffhanger était bad ass. Au point de donner (un peu) envie de voir la conclusion, car j’osais espérer que cette séparation en deux parties signifiait que le meilleur était à venir. C’est bien connu, on a tendance à garder le meilleur pour la fin.
Effectivement, Hunger Games: La Révolte – Partie 2 est supérieur à sa première partie. Mais d’à peine quelques degrés. Je fais une petite parenthèse pour envoyer un message à tous les lycéens qui sont à la recherche de jolies lycéennes (j’aurais bien aimé avoir un tel conseil à cette époque). Allez faire un petit tour dans les séances du film. Je me sentais gêné. Y avait des regards du style : « Mais qu’est-ce que tu fous là, toi ? T’es un pédophile ? ». Bref, j’étais bien content d’être accompagné de ma moitié, ça permet de s’infiltrer dans cette masse. Tout ça pour rien dire et revenons à nos moutons. Ce que j’ai beaucoup aimé dans cette partie, c’est surtout un passage. Un passage directement inspiré d’une autre saga. Celle où crier dans l’espace ne sert à rien. Oui, Alien. Je n’en dis pas plus, mais je me suis bien éclaté.
Madame la Morale continue sa leçon
Pour le reste, bon, c’est toujours aussi mou. Katniss continue à balancer sa morale à deux balles, à faire les yeux doux à son Peeta, toujours aussi pitoyable en passant, et à décocher des flèches avec un talent à faire sourciller Hawkeye. En résumé, un personnage toujours aussi insupportable à mes yeux. Du coup, quand en plus, on se tape tout un film où on passe beaucoup de temps à blablater sur des futilités, ça agace légèrement sur les bords.
On peut aussi compter sur certaines débilités dont je ne parlerais pas pour ne pas spoiler, mais certains comportements sont franchement ahurissants. Un exemple ? Bon allez, balise spoiler.
Ça reste un petit détail, mais ça m’a fait marrer par son absurdité. Alors que l’équipe de Katniss est menacée par une mer de pétrole, Peeta pète les plombs et veut faire prendre un bain à Katniss. Un bain bien noir. On sait tous que les mecs ont des envies bien bizarres aux moments qui ne s’y prêtent pas, mais quand même… Évidemment, les autres ne veulent pas le laisser faire. C’est dommage quand même, ça aurait pu être sympa. Donc, grosse mêlée et voilà que Peeta balance un mec de l’escouade dans l’eau noire provoquant ainsi sa mort immédiate. Un gars super classe nommé Finn arrive, chope Peeta pour le calmer et tout le monde peut enfin fuir. Du temps passe et au prochain temps mort, personne ne reproche quoi que ce soit à Peeta. Au point que ce dernier se sent obligé de rappeler qu’il vient d’envoyer un mec à la mort. Juste comme ça, au cas où une amnésie générale ait eu lieu… Mais non, tout le monde s’en fout et on passe à autre chose. Ouais, génial… Donc si t’es le mec de Jennifer, tu peux buter tout le monde, on ne te dira rien. C’est un bon plan, ça.
Puis finalement, le climax s’amène avec un supposé twist de la mort qui tue. Sauf que bon, sincèrement, qui ne l’a pas vu venir à des kilomètres. Et tout s’achève en eau de boudin avec une fin : « Et ils… ». Je ne finis pas, tu peux compléter cette phrase tout seul.
Par Christophe Menat quand même content d’en avoir fini avec cette saga, le .
Conclusion
C’est dommage, Hunger Games avait bien commencé avec deux films excitants, puis en voulant passer à l’étage supérieur, il s’est perdu et s’est retrouvé au sous-sol avec une aventure peu intéressante, bourrée de répliques moralisatrices et n’ayant réussi à sortir de ma torpeur que lors des séquences d’action joliment emballées. Mention spéciale à celle directement inspirée d’Alien (il ne manquait que le radar et l’hommage était complet). Au final, une saga qui s’achève sans peps. Aussi vite vu, aussi vite oublié.
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5/10 |