Critique : Freaky Friday 2 : Encore dans la peau de ma mère

Freaky Friday, c’est à l’origine un roman de Mary Rodgers, publié en 1972. Depuis, il a eu droit à plusieurs adaptations. Une première par Disney en 1977, avec Jodie Foster dans le rôle de la fille, et un titre français complètement perché : Un vendredi dingue, dingue, dingue. Puis un téléfilm diffusé sur ABC en 1995. Et enfin, le troisième – le plus connu – en 2003, Freaky Friday : Dans la peau de ma mère, dont le film du jour est la suite. On peut aussi mentionner le téléfilm musical sorti en 2018 sur Disney Channel.

Plutôt que de faire un reboot, ils ont opté pour la formule qui cartonne : la suite reboot (c’est une suite, mais on refait la même chose que l’original tout en invoquant maître Nostalgie). Bonne idée ! Parce que tout projet avec Jamie Lee Curtis est une bonne nouvelle. C’est d’ailleurs elle qui a convaincu Lindsay Lohan – avec qui elle est restée proche – de rempiler.

Changement de corps… multiplié par 2

Bon, on ne va pas se mentir, le principe reste le même : un échange de corps. Sauf que comme mère et fille l’ont déjà fait, cette fois, on implique la petite-fille et sa belle-sœur. Du coup, Lindsay Lohan et Jamie Lee Curtis peuvent s’éclater dans des rôles de midinettes. Et encore une fois, ne nous leurrons pas : ce Freaky Friday 2, c’est surtout un one-woman-show de Jamie Lee Curtis. C’est simple : dès qu’elle sortait de l’écran, je boudais. Elle est juste hilarante.

Heureusement qu’elle est là, parce que le reste du casting – où on retrouve le badass Qimir – galère un peu à suivre le rythme. Malgré tout, et c’est là que c’est surprenant, ça fonctionne. Le scénario est hyper cliché façon Disney feel-good movie, mais j’ai quand même eu les yeux qui piquent.

Niveau nostalgie, à défaut d’être fin, ça fait le taf aussi. J’ai oublié pas mal de trucs, mais certainement pas ce beau-gosse de Chad Michael Murray. Et en plus, la petite sous-intrigue qui le concerne est plutôt sympa, même si j’aurais adoré qu’ils aillent un peu plus loin dans le délire. Niveau réalisation, ça reste sommaire, très téléfilm Disney, mais le film n’a aucune prétention à ce niveau.