Critique : Falcon et le Soldat de l’Hiver – E2 « L’homme à la Bannière étoilée »

Les affaires redémarrent

Fiche

TitreFalcon et le Soldat de l’Hiver Titre VOThe Falcon and the Winter Soldier
CréateurMalcolm Spellman RéalisateurKari Skogland
Acteurs Anthony Mackie, Sebastian Stan, Wyatt Russell, Erin Kellyman, Clé Bennett, Danny Ramirez, Carl Lumbly, Daniel Brühl
Saison1 Épisode2
Date de sortie26 / 03 / 2021 Durée50 mn
GenreAction, Aventure, Drame, Science fiction ChaîneDisney+

John Walker devient Captain America. Sam et Bucky s’associent pour lutter contre des rebelles.

Critique

On rentre dans le bain

Le premier épisode servait à mettre de l’eau chaude dans le bain. Maintenant, notre baignoire est désormais remplie. Il est donc temps de s’y glisser, pousser un gros soupir de soulagement et enfin prendre son pied. C’est exactement ce qui se passe sur L’homme à la Bannière étoilée.

PS : non, je ne prends pas de la drogue pour sortir ce genre de métaphore.

Première surprise, on commence avec le nouveau Captain America : John Walker. Deuxième surprise, le bonhomme est loin d’être détestable. Il est attachant, en plus d’avoir du charisme. Wyatt Russell n’est pas le fils d’Ego, pardon Kurt Russell, pour rien. Débuter avec cette scène intime est une excellente idée pour permettre au public d’adhérer au nouveau Captain America. Loin d’être une mince affaire vu le modèle.

L’héritage du bouclier

Après le logo Marvel Studios dont la musique de la fanfare m’a totalement prise au dépourvu, on a droit à une séquence très amusante renvoyant aux spectacles de Steve Rogers dans Captain America : First Avenger. Vraiment délicieux de voir la parallèle entre Walker et Rogers. Les deux débutent en bannière étoilée vivante. Les deux pestent de ne servir à rien. Les deux sont des blonds aux yeux bleus. Euh ouais, ce détail ne sert à rien. Une parallèle m’ayant permis de renforcer ma sympathie pour le personnage.

Et le costume ? En toute franchise, cette semaine, on s’est tous bien foutu de la gueule du nouveau symbole de l’Amérique en faisant la parallèle avec le vieux de Là-haut. C’était marrant, mais ça m’a légèrement fait flipper. Et si le nouveau Captain America était ridicule ? J’ai été rassuré par cette séquence, car finalement, Wyatt Russell en impose dans le costume. Surtout, magnifique utilisation du bouclier. Je ne me souviens pas que Steve ait été aussi bon dans ce domaine. À noter qu’on a habilement une première démonstration de son caractère colérique à la fin de l’épisode quand il s’emporte après que Sam et Bucky l’ait envoyé chier une énième fois.

Mini-série de potes

Dans L’homme à la Bannière étoilée, on a aussi et ENFIN la réunion entre Sam et Bucky (ok, ça ne faisait qu’un épisode, mais je trouvais déjà ça trop long). Bordel, j’ai kiffé. Le duo fait mouche dans la veine des meilleurs buddy movies. Entre le débat concernant la différence entre un sorcier et un magicien et la séance chez le psy, je me suis régalé. L’alchimie entre le deux fonctionne bien, même si je ne m’inquiétais pas trop vu Civil War.

Passons à la scène d’action de l’épisode. Petite parenthèse, visiblement, on aura droit à une grosse scène d’action chaque vendredi et ça, je like. J’avais été totalement bluffé par la séquence aérienne avec Falcon dans Un nouvel ordre, mais j’ai préféré celle-ci. C’était vraiment fun et superbement réalisé. Généralement, ce genre de scènes d’action (à dos d’un camion) est assez bref, mais là, ils sont allés loin. Surtout, il y a une belle grosse surprise que les bandes-annonces n’avaient pas montré. L’intervention du nouveau Captain America.

Black Captain America

Ce ne sera pas la seule surprise dans le Kinder. Il y a le clin d’œil sympathique avec le sidekick du nouveau Cap, Battlestar, mais la grosse claque a clairement été l’introduction du Captain America black : Isaiah Bradley. Je ne m’y attendais pas. Le plus fort, c’est d’avoir démarré la séquence avec une excellente blague, à la limite du méta, où un môme interpelle Sam Wilson en l’appelant Black Falcon. En passant, on a également un nouvel Young Avengers. Mine de rien, ça se met en place tranquillement…

À noter ce passage faisant froid dans le dos où les policiers interpellent Sam Wilson en défendant Bucky. Bref, toute cette partie met subtilement en exergue le racisme, passé et présent, des États-Unis en plus d’enrichir le mythe du Super Soldat et du titre Captain America. On termine avec un petit cliffhanger donnant envie d’être déjà à la semaine prochaine avec la mention d’un des meilleurs méchants du MCU : Zemo. Qu’est-ce qu’il est classe, Brühl quand même. Les retrouvailles s’annoncent hot !

Par bien dans son bain, remettez-lui de l’eau chaude s’il vous plaît.

Conclusion

Après un démarrage tranquille, Falcon et le Soldat de l’Hiver monte d’un cran avec un duo faisant mouche, un nouveau venu m’ayant agréablement surpris, une belle surprise et une scène d’action de haut niveau. La machine est maintenant en route. Vivement la semaine prochaine.

+

  • John Walker
  • Scène d’action
  • Duo Sam et Bucky
  • Renforcement du mythe Captain America avec Isaiah Bradley

  • Comme d’hab’, la fin de l’épisode frustre
8/10
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