Critique : Elden Ring : Shadow of the Erdtree

Quelle déception… (ça, c’est de l’intro putaclic – mais non, je suis con, si tu lis, c’est que t’as déjà cliqué.)

Quelle déception en lançant le jeu de découvrir qu’il n’y avait aucun trophée (je joue sur Play) ! Pourtant, ce Shadow of the Erdtree arrive pratiquement comme un jeu à part entière.

L’une des meilleures extensions de l’histoire

Avec une toute nouvelle carte, tout aussi fascinante que celle du jeu d’origine, diversifiée que ce soit horizontalement ou verticalement, riche, bourrée de petits détails et surtout remplie de paysages à s’arrêter net dans sa course pour être soudainement investi par l’âme d’un poète déclamant des vers tant il est bouleversé par ce qui est devant ses yeux. Mention spéciale pour la zone de Midra qui m’a totalement pris par surprise et fait un peu flipper (je m’étais cru devant le début de Resident Evil 7, pas tranquille, le gars).

Ce Shadow of the Erdtree arrive également avec de nouvelles armes, de nouveaux équipements, de nouveaux talismans, de nouveaux sorts et de nouvelles cendres (bref, du nouveau partout). L’occasion de tester des nouveaux (encore du nouveau) builds, dont certains sont géniaux à prendre en main.

De l’autre côté de l’Erdtree, l’extension ajoute aussi quelques éléments au lore du Cercle d’Elden, autour de Miquella et avec l’arrivée de Messmer (il a chaud aux fesses, lui). Le rendant encore plus fascinant qu’il ne l’était déjà. Vivement la sortie du livre chez Third Editions.

Évidemment, Shadow of the Erdtree, ce sont aussi de nouveaux (hum, hum) ennemis. Quel régal, à chaque fois, de découvrir le bestiaire. D’autant plus qu’il est toujours aussi inspiré. Quant aux boss, certains combats ont déjà marqué ma mémoire. Notamment un, mais pas pour les bonnes raisons.

La folie des grandeurs

Une fois arrivé à la fin du jeu, je me suis dit qu’heureusement, il n’y avait aucun trophée, car j’aurais fini par devenir fou avec cet ultime boss. Pour moi, il est, de loin (et de très loin), le plus dur de TOUT Elden Ring. Totalement cheaté. J’ai bien cru une fois le vaincre, mais il lui restait en fait un micro de vie (un tout petit point rouge sur sa barre de vie) et il m’a achevé avec une attaque spéciale alors que j’avais cru que c’était fini (j’étais statique, même le plus faible ennemi du jeu aurait pu m’embrocher). En effet, son attaque spéciale implique sa disparition du champ de bataille, d’où la confusion.

C’était mon cinquième essai. Par la suite, j’ai beau avoir changé de build, rien à faire, je ne suis plus jamais arrivé aussi loin dans l’entame de sa barre de vie. J’en devenais énervé à force de recommencer, encore et encore. Comme un fou. À espérer un résultat différent, à chaque fois.

Puis la raison m’est venue. Quel est le plaisir là-dedans ? En effet, les victoires contre le boss final ne sont pas dues à une mauvaise manipulation de ma part ou quoi que ce soit. Il s’agit tout simplement d’un individu tellement cheaté que le plaisir n’est plus là. Il faut alors partir sur des builds cheatés comme lui pour le battre, mais quel est le plaisir là-dedans ?

J’ai donc laissé tomber et me suis contenté de regarder la fin sur YouTube. Putain… Heureusement que je n’ai pas forcé, parce que pour arriver à cette fin, la récompense est sacrément décevante.

Et je suis parti du royaume des ombres…