Critique : Clarkson à la ferme – Saison 4

Déjà une quatrième saison pour Clarkson à la ferme, sans oublier le one-man show Le monde selon Kaleb sorti quelques mois plutôt sur Prime Video. N’y a-t-il pas un risque à en faire trop malgré l’énorme popularité de l’émission ? D’autant plus qu’en novembre dernier, la série a été renouvelée pour une cinquième saison. Pour tempérer, cette saison 5 pourrait également être la dernière, si l’on se réfère aux mots de Jeremy Clarkson :

« Je ferais un sixième s’il y avait une raison de le faire, comme une sacrée bonne histoire… Quoi qu’il arrive, nous ferons certainement une courte pause car les équipes sont toutes épuisées. Nous filmons ici deux ou trois jours par semaine, chaque semaine, depuis cinq ans. Tout le monde pourrait se reposer. »

Clarkson a encore une brillante idée

Un épuisement particulièrement palpable sur les derniers épisodes de cette quatrième saison où Jeremy Clarkson alterne entre ses responsabilités de fermier et de nouveau propriétaire de pub. C’est là le fil rouge de cette saison. Car, après trois saisons, on le sait : Jeremy Clarkson a toujours de brillantes idées (au grand dam de Charlie) pour dynamiter son quotidien et provoquer notre hilarité derrière l’écran. Cette fois, il a frappé fort avec cette idée d’ajouter un pub à son exploitation, surtout au vu du nid d’emmerdes qui s’en est suivi. Mention spéciale pour l’improbable découverte du site de pique-nique.

Cette saison est aussi l’occasion de découvrir une nouvelle tête avec Harriet Cowan, venue remplacer Kaleb, alors en tournée. La jeune femme est une véritable bouffée d’air frais. Dommage que son apparition soit trop courte, mais cela permet de le retour de Kaleb dont les retrouvailles avec Clarkson sont savoureuses. Notamment pour la façon dont ce dernier gère son difficile retour sur terre après une vie de rock-star.

Pour finir, revoir Richard Hammond et James May, même fugacement, a ravi mon cœur de fan de The Grand Tour (l’émission me manque, et quelle déception, Le pas très grand Tour, j’y ai cru pendant quelques secondes, mais c’est un simple best-of). Bref, mention spéciale au surnom du petit cochon. Je serai prêt à payer pour voir la tête de Richard Hammond quand il découvrira cela à la diffusion.