Retrouvailles en enfer
Fiche
Titre | Call of Duty : Black Ops 6 | ||
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Éditeur | Activision | Développeurs | Treyarch, Raven Software |
Plate-forme | PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series, Windows | Date de sortie | 25 / 10 / 2024 |
Joué sur | PlayStation 5 | Genre | Action, Aventure, Drame, Guerre, Horreur, Policier, Thriller |
Critique
Call of Duty, voilà un pote que j’ai perdu de vue. J’étais un grand fan de la licence, surtout Modern Warfare 2 où j’ai passé des heures et des heures en multijoueur. Mais au final, année après année, comme avec FIFA, j’ai fini par lâcher l’affaire. Surtout quand la licence a commencé à proposer des campagnes de plus en plus courtes. Lâcher 60/70 euros pour une campagne de 3 à 4 heures, cela commence à taper trop fort dans le compte en banque. En effet, le multi, ce n’est plus pour moi ; je suis maintenant un joueur solo (et oui, je tire le premier).
Par contre, cette année, il semblerait que la campagne soit enfin à la hauteur, notamment avec une durée de vie acceptable. Du coup, je me suis laissé tenter, même si je sais que ce n’est pas bon de revenir avec son ex. Cela commence mal avec la découverte d’une véritable usine à gaz. Le jeu ne se lance plus directement ; il faut passer par une étape intermédiaire où l’on a un catalogue orgiaque de Call of Duty. Effrayant. Mais j’ai fini par m’y retrouver pour savoir comment lancer le jeu.
Il n’empêche que cette ex commence déjà à m’agacer.
L’heure de remonter en selle
Puis le kif. N’y ayant pas joué depuis des années, j’ai été agréablement surpris par la fluidité de l’ensemble. Si les graphismes ne sont pas à tomber par terre (la faute à une version PS4 ?), cela reste très solide et surtout les textures sont superbes. Plusieurs fois, je me suis approché des éléments du décor pour les admirer (il faut dire qu’on traverse des endroits magnifiques, le casino entre autres).
Au niveau du gameplay, quelle efficacité ! La prise en main a été instantanée (comme si j’étais remonté en selle), et le plaisir est venu très rapidement. Les impacts des balles sur les ennemis rendent les affrontements très jouissifs. J’ai vraiment ressenti l’impact de mes tirs, et cela fait toute la différence.
Quant à la campagne, la diversité des missions est un vrai plus par rapport aux anciens COD (le dernier que j’ai fait, c’était Black Ops 3 en 2015). J’ai été agréablement surpris ; il y a même des passages m’ayant rappelé le jeu vidéo Mission : Impossible sur Nintendo 64 que j’adorais. Des petites zones ouvertes où l’on peut se balader comme on veut (et admirer les fameuses textures) permettent d’amoindrir la sensation d’être dans un jeu de couloirs. Donc, comme j’ai beaucoup traîné des pieds, je pense avoir augmenté la durée de vie. Pour finir, une mention spéciale pour certaines missions m’ayant donné l’impression d’être dans Alan Wake (d’ailleurs, une maison sur le lac m’attend).
Petite déception, par contre, concernant la fin, je trouve. Je la trouve trop abrupte. En fait, quand la campagne s’est terminée, j’étais là : « Ah, c’est fini ? ». Il lui manque une montée crescendo jusqu’à l’orgasme. Là, c’est comme si l’autre avait joui et te laissait en plan… Un mauvais dessert.
Par Christophe Menat content d’avoir revu un vieux pote.
Conclusion
Avec Black Ops 6, j’ai fêté mes retrouvailles avec une saga que j’avais lâchée avec Black Ops 3 en 2015. J’ai été agréablement surpris par la campagne, bien plus solide que d’habitude malgré une fin trop abrupte, et un gameplay très jouissif. |
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7/10 |