Plus long ne signifie pas meilleur
Fiche
Titre | Black Mirror | Titre VO | – |
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Créateur | Charlie Brooker | ||
Acteurs | Chris O’Dowd, Rashida Jones, Tracee Ellis Ross, Issa Rae, Emma Corrin, Awkwafina, Paul Giamatti, Cristin Milioti, Jesse Plemons | ||
Saison | 7 | Nombre d’épisodes | 6 |
Date de sortie | 10 / 04 / 2025 | Durée | 46 à 90 mn |
Genre | Drame, Mystère, Science-fiction, Thriller | Chaîne | Netflix |
Critique
Après une saison 6 qui avait réussi à redresser la barre, vérifions si celle-ci est maintenue avec la septième. En passant, si la critique arrive aussi tard, c’est que j’ai eu un peu de mal à enchaîner les épisodes. Ce qui en dit long sur leurs qualités.
Des gens ordinaires (Common People) – 7/10
Avec deux acteurs que j’apprécie beaucoup en tête d’affiche (sublime au passage), Chris O’Dowd et Rashida Jones, cet épisode était probablement celui que j’attendais le plus.
Au final, une aventure tragique dont l’idée est bonne, mais l’exécution un peu moins, tant elle paraît improbable. Sérieusement, comment le couple peut-il accepter de se laisser faire comme ça ? De plus, l’histoire des publicités et de la couverture ferait forcément les choux gras des journaux. Impossible également d’imaginer que l’entourage puisse être aussi peu compatissant. On sent beaucoup trop la volonté de mettre rapidement le couple sous l’eau. Du coup, je n’ai pas réussi à rentrer totalement dans l’histoire.
Heureusement que le duo est suffisamment talentueux pour toucher mon cœur.
Bête Noire – 6/10
Même délire que le précédent, une bonne idée mais une exécution tellement improbable (genre, une personne seule réussit à pondre un truc aussi incroyable) qu’il faut s’accrocher pour ne pas décrocher. J’ai failli basculer dans le vide, mais heureusement, j’ai été amusé par la performance des deux actrices.
Hôtel Rêverie – 4/10
Le pire épisode de la saison pour moi. Malgré des actrices fortes (Issa Rae et Emma Corrin, en mode Diana à nouveau) et, encore une fois, une excellente idée, le tout verse dans le drame sirupeux, improbable et inintéressant. Sans oublier le côté « woke » totalement occulté dans son traitement, pourtant c’est un point intéressant de ce « remake ».
Bref, c’était très long, trop long (76 minutes !).
De simples jouets (Plaything) – 8/10
Alors que je désespérais un peu, cet épisode m’a reboosté. Porté par un Peter Capaldi en grande forme, De simples jouets va à l’essentiel (45 minutes au compteur) et livre une histoire fascinante de bout en bout.
Coup de cœur pour les petits bonshommes du jeu. J’étais horrifié durant la séquence du massacre.
Eulogie (Eulogy) – 8/10
Encore un très bon épisode dans la lignée du précédent. Il est court (46 minutes), porté par un excellent acteur (Paul Giamatti), et l’histoire est passionnante, autant pour son propos que pour son traitement sans oublier les surprises et son moment déchirant. J’ai adoré la façon dont on entre dans les photos.
Bref, mon préféré de la saison.
USS Callister : Au cœur d’Infinity (USS Callister: Into Infinity) – 5/10
Rebelote avec le combo durée longue et exécution peu probable, avec des ficelles trop grosses à chaque fois. L’épisode original USS Callister ne m’avait pas marqué, et cette suite ne fait pas mieux, si ce n’est pour le côté Star Trek assez cool grâce à de bons effets spéciaux et un humour noir.
Mention spéciale à la mention de Wrexham !
Par Christophe Menat se demandant pourquoi faire des épisodes aussi longs.
Conclusion
Une saison moins marquante que la précédente, en raison de nombreux épisodes peu convaincants, voire invraisemblables. Finalement, mes épisodes préférés, De simples jouets et Eulogie, sont les plus courts. Du coup, faire plus long n’est pas forcément une bonne idée. |
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7/10 |