Critique : Bienvenue à Wrexham – Saison 3

La bonne (excellente ? magnifique ?) nouvelle avec cette troisième saison de Bienvenue à Wrexham est qu’il n’aura pas fallu attendre longtemps après sa sortie américaine. Au point qu’alors que la saison 2 est sortie fin mars dernier sur Disney+ France, la 3 vient de livrer son dernier épisode le 24 juillet (soit le jour de la sortie de l’excellent Deadpool & Wolverine, quelle coïncidence – sinon, est-ce que je vous ai dit que Deadpool & Wolverine était bien ? – et un peu plus d’un mois après sa sortie chez oncle Sam). Bref, quatre ridicules petits mois séparent les deux saisons au pays où les Parisiens ont déserté la capitale parce que JO.

Du coup, ça m’a fait un peu bizarre. Car j’ai eu comme l’impression qu’il s’agissait toujours de la deuxième saison. Au point que j’ai du mal à ressortir un élément particulier, car, pas aidé non plus par le rythme d’un épisode par semaine, les épisodes se mélangent un peu dans ma tête.

Toujours plus haut

En tout cas, ce dont je suis sûr, c’est qu’on y raconte le parcours de Wrexham en League Two (quatrième division anglaise) jusqu’à un final peu surprenant, vu le barouf que ça a fait sur les réseaux sociaux avec cette formidable photo de Paul « He’s f*cking dynamite » Mullin. Il y a aussi les filles qui ont accédé au niveau supérieur.

Néanmoins, j’ai comme eu l’impression que les matchs avaient moins d’importance. Je n’ai pas le souvenir d’un match tendu comme il pouvait y en avoir dans la saison 2. Par contre, on a toujours ces témoignages émouvants comme avec le joueur qui a failli perdre sa femme et son bébé ou autour du club avec ce photographe agoraphobe, l’arrivée des fans de Patagonie ou les 100 ans d’un supporter.

Évidemment, les passages concernant Deadpool & Wolverine (je vous ai dit qu’il était bien ?) m’ont éclaté, tout comme l’apparition de Kevin Feige (mais pas que) au Racecourse. Pour le reste, rien ne change, la série est toujours aussi jubilatoire à suivre.