Critique : Atlas

Parce qu’il y a des méchas

Fiche

Titre Atlas Titre VO
Réalisateur Brad Peyton Scénaristes Leo Sardarian et Aron Eli Coleite
Acteurs Jennifer Lopez, Simu Liu, Sterling K. Brown, Abraham Popoola, Mark Strong
Date de sortie24 / 05 / 2024 (Netflix) Durée1h 58
GenreAction, Aventure, Drame, Science-fiction, Thriller Budget100 000 000 $

Quand la mission de capture d’un robot rebelle part à vau-l’eau, une brillante analyste spécialisée dans l’antiterrorisme se résout malgré elle à faire confiance à l’IA.

Critique

Je me demandais si ça valait le coup de faire une critique pour Atlas. Parce que bon, voilà quoi… En voulant me remettre un peu à jour au rayon films chez Netflix, je me suis d’abord tapé Unfrosted : L’Épopée de la Pop-Tart parce que Jerry Seinfeld – quel gâchis monumental ! Un casting extraordinaire pour un film qui n’a jamais réussi à me faire sourire, et pourtant je ne suis pas difficile ! – avant d’enchaîner avec le nouveau clip de Jennifer Lopez malgré des critiques très moyennes.

La bande-annonce m’avait bien plu, mais l’équipe derrière ne laissait pas présager un résultat entousiasmant : Brad Peyton, déjà réalisateur de trois films avec The Rock : Voyage au centre de la Terre 2 : L’Île mystérieuse (2012), San Andreas (2015) et Rampage : Hors de contrôle (2018), à la réalisation, et Aron Eli Coleite, des séries Netflix Daybreak et Locke & Key (vade retro !), au scénario. Mais il y avait ce petit truc qui me donnait envie. Je vous le donne en mille : ce sont les méchas. J’aime bien les méchas.

Retour vers les années 90

Au final, Atlas donne l’impression de regarder un nanar généreux des années 90, façon Judge Dredd (1995). Ce n’est pas finaud, avec encore une histoire d’IA voulant niquer le monde pour mieux le sauver, style Skynet mais pas que, tandis qu’une autre IA est prête à aider l’héroïne à la niquer (l’IA, pas l’héroïne), quitte à bousiller le monde qui court à sa perte, style le T-800 de T-2. Mais il y a de la générosité, notamment avec sa première demi-heure qui met en place l’univers.

Le plus marrant avec le film, c’est qu’il donne l’impression, avec tout le respect que j’ai pour les scénaristes, qu’une IA a écrit le scénario. C’est aussi amusant de constater à quel point la structure du film est similaire à celle d’un autre produit de Netflix, La Demoiselle et le Dragon (2024) : on met le paquet au début et on bascule vers une sorte de huis-clos par la suite où la star porte tout sur ses épaules.

Shang-Chi se la joue UniSol

Bref, les effets spéciaux se voient vachement, mais vu que le film passe beaucoup de temps à ne livrer que des plans quasi entièrement en images de synthèse, ça passe. En fait, on a une alternance de plans entre Jennifer Lopez dans son mécha et des plans larges. L’actrice s’en sort comme elle peut avec un scénario balisé, mais arrive tout de même à faire un peu mouche grâce à des clichés éculés mais efficaces.

À noter également Simu « Shang-Chi » Liu en grand méchant. Le mec joue super bien le vilain digne des années 90. Ça m’a rappelé Universal Soldier (1992). Encore une fois, ce n’est pas fin, mais ça fait le job comme on dit, surtout pour un combat final sympathique. En effet, et c’est à noter, le film n’est pas avare en scènes d’action et pour le coup, elles sont toutes assez sympas avec cette idée de générosité et de frénésie.

Par étonné d’avoir apprécié.

Conclusion

Atlas donne l’impression de regarder un film d’action de science-fiction un peu nanardesque des années 90 comme Judge Dredd (1995) ou Universal Soldier (1992). Ça tombe bien, j’adore ce genre de films. Du coup, malgré tous ses défauts, j’ai quand même pris du plaisir à le visionner.

+

  • Généreux
  • Efficace

  • Déjà-vu permanent
5/10
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